Congrès FNCF 2018 - Ciné Digital Service imagine des solutions globales

La société, qui a récemment restructuré son capital et racheté Ciné Sign, présente notamment ses projecteurs laser RGB ainsi que la dernière version de Ciné Office.

En juin 2018, Cédric Aubert était nommé directeur général de Ciné Service et de Cinéma Telec Service (CTS), tandis qu'Étienne Roux devenait directeur général de TACC. Les deux hommes accédaient également aux fonctions de directeurs généraux délégués de Ciné Digital Service, Nicole Fagot étant nommée directrice générale tandis que Jean-Noël Fagot gardait la présidence du groupe. Des mouvements qui allaient de pair avec une restructuration du capital, Cédric Aubert et Étienne Roux rachetant une partie de l’entreprise.

De leur côté, les partenaires financiers historiques, CM CIC Investissement et Sodero Participations, reconduisaient leur accompagnement en investissant 9 M€ dans l’opération, les dirigeants historiques et les cadres repreneurs restant ensemble majoritaires au sein du capital.

La société accueille cette année les exploitants sur trois stands placés sous son ombrelle. Situés à l’entrée du CID, ils se répartissent entre les activités dédiées à la cabine, l’affichage, tant dynamique que papier, et enfin gestion et billetterie.

Le grand stand central sera l’occasion de mettre en avant les projecteurs laser RGB que Ciné Digital Service commence à déployer. Partenaire du Congrès, au côté de Cinemeccanica, CDS a notamment installé dans la grande salle du CID un RGB 9P de Christie d’une luminosité de 60 000 lumens (contre 35 000 pour les xenons les plus performants), dont une vingtaine d’exemplaires a déjà été installée en France. Seront également présentés enceintes et serveurs, ainsi que le désormais fameux TMS Ciné Digital Manager.

À droite de cet espace, le stand Cine Digital Display présentera ses solutions d’affichage dynamique, conjointement avec Cine Sign, racheté en début d’année par CDS, dans une logique de complémentarité. De l’autre côté, Ciné Office fera des démonstrations de son outil de gestion et de billetterie, qui avait été révélé à Deauville l’an passé. La particularité de ce logiciel est d’avoir été pensé comme une solution globale. Si la fonction billetterie reste la base indispensable, il permet aussi, grâce à de nombreuses fonctions annexes, de gérer les stocks, la comptabilité, les ressources humaines et même les devis de locations de salles ou encore les cartes de fidélité.

"Cette globalité constitue la valeur ajoutée de Ciné Office par rapport aux produits qui existent actuellement. Nous avons équipé 200 salles et nous nous sommes rendus compte que tout le monde n’exploitait pas son cinéma de la même façon. Il a donc fallu adapter le logiciel pour certains, modifier des modules pour d’autres. Nous n’avons pas la prétention d’arriver avec un nouveau produit révolutionnaire mais nous avançons petit à petit. Grâce à nos autres métiers, nous avons acquis une compétence informatique de développement et de maintenance des logiciels. A présent, nous la mettons à profit sur la billetterie", souligne Étienne Roux.