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Cinéma

L'ADRC publie son étude sur les coûts prévisionnels des projets de cinéma

Date de publication : 31/03/2020 - 10:40

L'étude dévoilée par l'Agence pour le développement régional du cinéma porte sur les projets de salles soutenus en 2017 et 2018 par la commission d'aide sélective du CNC.

Publiée le 27 mars, l'étude de l'ADRC sur les Coûts prévisionnels des projets de cinéma soutenus en 2017 et 2018 par la commission d'aide sélective à la petite et moyenne exploitation du CNC souligne en premier lieu que "le nombre de projets soutenus par [cette] commission (...) reste stable, avec 41 projets en 2017 et autant en 2018". Des chiffres à comparer aux 44 projets soutenus par an en moyenne sur les dix dernières années, mais aussi aux 46 projets soutenus en 2016 et aux 52 projets soutenus en 2015.

Toutefois, précise l'Agence, "les investissements en euros constants sont en augmentation". Ainsi, 769 M€ ont été investis en 2017 et 890 M€ en 2018, soit plus qu'en 2013 (877 M€), "pic de reprise d’investissement découlant de la transition numérique". Ces sommes sont, de surcroit, "bien supérieures à la moyenne annuelle de la décennie avec plus de 600 M€", note l'ADRC. En conséquence, "le coût moyen par projet est impacté", de l'ordre de "+30 % entre 2016 et 2017" et "+16 % entre 2017 et 2018".

Pour 2017, l'étude relève 12 créations, 15 restructurations, six rénovations et huit "modernisations légères", les "typologies les plus couteuses (création, restructuration)" totalisant donc "près de 2/3 des projets". Pour 2018, sont cette fois recensés 14 créations, dix restructurations, neuf rénovations, sept modernisations légères et un "équipement d'un lieu".

"Sur 2017 et 2018, la répartition entre créations, améliorations et réhabilitations reste équilibrée, avec une forte majorité de projets structurants, résume l'ADRC. Une évolution notable consiste aux projets d’adjonctions, plus nombreux en 2017 (dix, Ndlr) qu’en 2018 (six, Ndlr), pour s’adapter aux évolutions de la diffusion des films".

Par ailleurs, "la majorité des créations ex-nihilo ou par transfert sont portées par des exploitants privés. Les réhabilitations d’établissements existants - souvent portées ou soutenues par les collectivités - avec mise en accessibilité génèrent des coûts et des ratios importants compte tenu de la réduction de capacité", observe l'Agence. Et de conclure. "Le retour vers des projets en centre-ville par tout type d’exploitation, d’objectifs vertueux en matière d’accessibilité ou développement durable ont pour conséquence des investissements en progression pour l’ensemble de la filière".

Kevin Bertrand
© crédit photo :


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