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maire ÉDITO 3
© JULIEN LIENARD POUR “LE FILM FRANÇAIS”tlLeoesucfciohnneédmsa
© MANO
L e cinéma et l’audiovisuel seraient-ils devenus bankable ? À en juger par les mouve-
PASCAL ROGARD 19 ments récents, de plus en plus. Longtemps, les investisseurs en private equity ont
boudé notre secteur. Comment leur en vouloir, quand le retour sur investissement
Directeur général de la SACD dans le cinéma, et plus particulièrement la production, est on ne peut plus hasardeux, et
que cette industrie souvent dite de prototype offre peu de visibilité, de garanties, et parfois
ÉVÉNEMENT 4 de transparence ? Toutefois, les temps changent. Depuis quelques années, des fonds privés
tentent leur chance. Outre-Atlantique, les acquisitions – comme celle de la société de Reese
Production-Distribution 6 Witherspoon l’été dernier pour 900 M$ – se font de plus en plus nombreuses, et en Europe,
Kinovista monte en puissance 8 les appétits s’ouvrent, à la faveur de l’explosion du marché de la VàDA, et d’obligations qui
imposent aux acteurs américains 30% de contenus du Vieux Continent. Soit, pour les inves-
LA MONTÉE DES MARCHES 11 tisseurs, la promesse d’un important marché à alimenter sur la durée. En France, certains
12 groupes se sont déjà constitués via le private equity, tel que Mediawan. Avec davantage
LES DÉJEUNERS 14 d’envie pour la production audiovisuelle, moins hasardeuse. Mais les besoins des plate-
14 formes viennent apporter à la production cinéma une stabilité bien plus rassurante pour
ACTUALITÉS 15 les fonds : contrairement au modèle d’exploitation traditionnel de la salle, où le retour sur
investissement s’établit dans la durée – lorsqu’il a lieu ! – les commandes des plateformes
Distribution 16 simplifient le modèle économique, et rassurent les fonds. Reste la question des films des-
Copieux menu chez Jour2Fête 16 tinés à la salle. C’est là, comme l’expliquait dans nos pages le président du CNC (cf. notre
16 édition quotidienne du 18 mai 2022) que réside finalement l’enjeu financier – le cinéma est
Réglementation 18 l’industrie la plus en risque aujourd’hui – et la complexité technique. Outre le vaste chantier
Le secteur poursuit sa mue de “blockchainisation de la remontée des recettes”, il faudra aussi faire évoluer une culture
18 professionnelle pas toujours prompte à partager l’information. Ce sera un pas de plus vers
Étude la normalisation d’un secteur qui s’est toujours plu à souligner sa singularité. ❖
La lutte contre le piratage progresse 20
24 Laurent Cotillon, directeur exécutif
Talents 34
Persanophone mise sur sa différence L’HUMEUR DE
Cinéma 23 mai 2022
Goya par Carrière, l’art et la manière
Cinémathèques
L’ACE lance la saison 3
de “A Season of Classics Films”
Acquisitions
Les plateformes s’activent à Cannes
Souvenirs cannois
Les déjeuners du Film français
Production
Film Clinic, partenaire clé du 7e art arabe
International
Un stand indépendant du cinéma vénézuélien
au Marché du Film
LES FILMS DU JOUR
LES PROJECTIONS
AUJOURD’HUI ET DEMAIN
LES ÉTOILES DE LA CRITIQUE
© JULIEN LIENARD POUR “LE FILM FRANÇAIS”tlLeoesucfciohnneédmsa
© MANO
L e cinéma et l’audiovisuel seraient-ils devenus bankable ? À en juger par les mouve-
PASCAL ROGARD 19 ments récents, de plus en plus. Longtemps, les investisseurs en private equity ont
boudé notre secteur. Comment leur en vouloir, quand le retour sur investissement
Directeur général de la SACD dans le cinéma, et plus particulièrement la production, est on ne peut plus hasardeux, et
que cette industrie souvent dite de prototype offre peu de visibilité, de garanties, et parfois
ÉVÉNEMENT 4 de transparence ? Toutefois, les temps changent. Depuis quelques années, des fonds privés
tentent leur chance. Outre-Atlantique, les acquisitions – comme celle de la société de Reese
Production-Distribution 6 Witherspoon l’été dernier pour 900 M$ – se font de plus en plus nombreuses, et en Europe,
Kinovista monte en puissance 8 les appétits s’ouvrent, à la faveur de l’explosion du marché de la VàDA, et d’obligations qui
imposent aux acteurs américains 30% de contenus du Vieux Continent. Soit, pour les inves-
LA MONTÉE DES MARCHES 11 tisseurs, la promesse d’un important marché à alimenter sur la durée. En France, certains
12 groupes se sont déjà constitués via le private equity, tel que Mediawan. Avec davantage
LES DÉJEUNERS 14 d’envie pour la production audiovisuelle, moins hasardeuse. Mais les besoins des plate-
14 formes viennent apporter à la production cinéma une stabilité bien plus rassurante pour
ACTUALITÉS 15 les fonds : contrairement au modèle d’exploitation traditionnel de la salle, où le retour sur
investissement s’établit dans la durée – lorsqu’il a lieu ! – les commandes des plateformes
Distribution 16 simplifient le modèle économique, et rassurent les fonds. Reste la question des films des-
Copieux menu chez Jour2Fête 16 tinés à la salle. C’est là, comme l’expliquait dans nos pages le président du CNC (cf. notre
16 édition quotidienne du 18 mai 2022) que réside finalement l’enjeu financier – le cinéma est
Réglementation 18 l’industrie la plus en risque aujourd’hui – et la complexité technique. Outre le vaste chantier
Le secteur poursuit sa mue de “blockchainisation de la remontée des recettes”, il faudra aussi faire évoluer une culture
18 professionnelle pas toujours prompte à partager l’information. Ce sera un pas de plus vers
Étude la normalisation d’un secteur qui s’est toujours plu à souligner sa singularité. ❖
La lutte contre le piratage progresse 20
24 Laurent Cotillon, directeur exécutif
Talents 34
Persanophone mise sur sa différence L’HUMEUR DE
Cinéma 23 mai 2022
Goya par Carrière, l’art et la manière
Cinémathèques
L’ACE lance la saison 3
de “A Season of Classics Films”
Acquisitions
Les plateformes s’activent à Cannes
Souvenirs cannois
Les déjeuners du Film français
Production
Film Clinic, partenaire clé du 7e art arabe
International
Un stand indépendant du cinéma vénézuélien
au Marché du Film
LES FILMS DU JOUR
LES PROJECTIONS
AUJOURD’HUI ET DEMAIN
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