Page 16 - Le film français_4017
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16 ENQUÊTE
●
La Casa di Lume, Fiche pratique Une partie de la collection
au cœur de la filière d’affiches conservée par la
cinématographique et audiovisuelle → Création : 2000, l’établissement Cinémathèque de Corse.
corse a été porté jusqu’en 2013
par l’association La Corse La cinémathèque organise
Située à Porto-Vecchio, la Cinémathèque de Corse, appelée la Casa di Lume, et le cinéma, fondatrice des projections itinérantes
est un établissement relevant de la collectivité de Corse et de la direction de de la Cinémathèque de Corse sur l’ensemble de l’île.
la Culture. L’établissement s’intègre parfaitement dans l’écosystème local
notamment avec le fonds d’aide à la production. “Notre volonté est d’assurer → Collection : Le patrimoine est La Casa di Lume dispose
une connexion entre la mémoire audiovisuelle et la création contemporaine. constitué d’une collection également d’une collection
Les œuvres d’aujourd’hui sont le patrimoine de demain”, résume Antoine non film (environ 16 000 affiches, de caméras et projecteurs.
Filippi, directeur de la cinémathèque. Cette ambition se retrouve dans les 50 000 tirages photographiques
textes réglementaires. Toutes les productions bénéficiant de l’aide régionale et 10 000 documents divers,
à la production ont une obligation de dépôt auprès de la Cinémathèque de press-book et photos)
Corse. 20% de la subvention allouée par la Région à la société de production et d’une collection de films
est conditionnée par ce dépôt. Ce dispositif permet à la cinémathèque d’être comprenant un peu plus
à la tête d’un fonds très important. de 8 000 copies-titres de films
Pour promouvoir ces œuvres, la Casa di Lume s’appuie sur une ligne édito- Une salle de 130 places
riale corso-méditerranéenne. De nombreux artistes locaux, tels que Thierry de et des espaces de consultation
Peretti ou Frédéric Farrucci, sont mis à l’honneur à travers des rétrospectives
et des projections de leurs dernières œuvres. La programmation n’en demeure → Effectif : 13 employés
pas moins internationale avec la reprise de la Semaine de la critique et de
l’Acid notamment. → Budget de fonctionnement
Concernant l’offre pour le jeune public, la Casa di Lume est pleinement annuel : 100 000 € (hors masse
impliquée. Elle est le partenaire culturel des dispositifs nationaux d’éduca- salariale) pour les missions
tion à l’image. Elle est également associée aux classes cinéma-audiovisuel de diffusion in situ et hors
de lycées corses. Concrètement, l’établissement conseille ces classes sur les murs, les partenariats,
les achats d’équipements, qu’il finance en partie, et propose des interve- les divers dispositifs
nants. Charles Tesson, ancien délégué général de la Semaine de la cri- pédagogiques,
tique, a ainsi récemment participé à une master class. Ces interventions les intervenants professionnels,
ont également lieu à travers le dispositif “Cinéma, cent ans de jeunesse”. la maintenance des équipements,
“Ce renouvellement de la cinéphilie devient une mission essentielle pour les droits des films…
les cinémathèques, afin de faire face au vieillissement global du public”,
souligne Antoine Filippi.
La cinémathèque étend son champ d’action à travers un partenariat avec
la plateforme corse de VàDA Allindi. Elle fournit gracieusement une partie
de son catalogue au streamer en accord avec les ayants droit.
En travaux jusqu’à l’été 2023, la Casa di Lume déploie d’autres moyens en
collaboration avec des structures culturelles locales pour transmettre le patri-
moine. Ses parcours de projections itinérantes sur l’ensemble du territoire
sont un atout essentiel.
D’autres entités régionales actives © CINÉMATHÈQUE DE CORSE
Outre la liste non exhaustive présentée dans ce dossier,
d’autres cinémathèques régionales contribuent également au maillage
territorial pour le patrimoine et la mémoire audiovisuelle:
● La Cinémathèque de Normandie lancée en 2012 par Érik Groult
● La Cinémathèque Gnidzaz (Martigues) en activité depuis 2011
● La Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine impulsée en 2009
par Marc Wilmart
● L’association Cinémémoire (mémoire audiovisuelle de Marseille)
créée en 2001
● Mémoire des images réanimées d’Alsace
(Mira, cinémathèque numérique) inaugurée en 2006.
N° 4017 du 29 avril 2022
●
La Casa di Lume, Fiche pratique Une partie de la collection
au cœur de la filière d’affiches conservée par la
cinématographique et audiovisuelle → Création : 2000, l’établissement Cinémathèque de Corse.
corse a été porté jusqu’en 2013
par l’association La Corse La cinémathèque organise
Située à Porto-Vecchio, la Cinémathèque de Corse, appelée la Casa di Lume, et le cinéma, fondatrice des projections itinérantes
est un établissement relevant de la collectivité de Corse et de la direction de de la Cinémathèque de Corse sur l’ensemble de l’île.
la Culture. L’établissement s’intègre parfaitement dans l’écosystème local
notamment avec le fonds d’aide à la production. “Notre volonté est d’assurer → Collection : Le patrimoine est La Casa di Lume dispose
une connexion entre la mémoire audiovisuelle et la création contemporaine. constitué d’une collection également d’une collection
Les œuvres d’aujourd’hui sont le patrimoine de demain”, résume Antoine non film (environ 16 000 affiches, de caméras et projecteurs.
Filippi, directeur de la cinémathèque. Cette ambition se retrouve dans les 50 000 tirages photographiques
textes réglementaires. Toutes les productions bénéficiant de l’aide régionale et 10 000 documents divers,
à la production ont une obligation de dépôt auprès de la Cinémathèque de press-book et photos)
Corse. 20% de la subvention allouée par la Région à la société de production et d’une collection de films
est conditionnée par ce dépôt. Ce dispositif permet à la cinémathèque d’être comprenant un peu plus
à la tête d’un fonds très important. de 8 000 copies-titres de films
Pour promouvoir ces œuvres, la Casa di Lume s’appuie sur une ligne édito- Une salle de 130 places
riale corso-méditerranéenne. De nombreux artistes locaux, tels que Thierry de et des espaces de consultation
Peretti ou Frédéric Farrucci, sont mis à l’honneur à travers des rétrospectives
et des projections de leurs dernières œuvres. La programmation n’en demeure → Effectif : 13 employés
pas moins internationale avec la reprise de la Semaine de la critique et de
l’Acid notamment. → Budget de fonctionnement
Concernant l’offre pour le jeune public, la Casa di Lume est pleinement annuel : 100 000 € (hors masse
impliquée. Elle est le partenaire culturel des dispositifs nationaux d’éduca- salariale) pour les missions
tion à l’image. Elle est également associée aux classes cinéma-audiovisuel de diffusion in situ et hors
de lycées corses. Concrètement, l’établissement conseille ces classes sur les murs, les partenariats,
les achats d’équipements, qu’il finance en partie, et propose des interve- les divers dispositifs
nants. Charles Tesson, ancien délégué général de la Semaine de la cri- pédagogiques,
tique, a ainsi récemment participé à une master class. Ces interventions les intervenants professionnels,
ont également lieu à travers le dispositif “Cinéma, cent ans de jeunesse”. la maintenance des équipements,
“Ce renouvellement de la cinéphilie devient une mission essentielle pour les droits des films…
les cinémathèques, afin de faire face au vieillissement global du public”,
souligne Antoine Filippi.
La cinémathèque étend son champ d’action à travers un partenariat avec
la plateforme corse de VàDA Allindi. Elle fournit gracieusement une partie
de son catalogue au streamer en accord avec les ayants droit.
En travaux jusqu’à l’été 2023, la Casa di Lume déploie d’autres moyens en
collaboration avec des structures culturelles locales pour transmettre le patri-
moine. Ses parcours de projections itinérantes sur l’ensemble du territoire
sont un atout essentiel.
D’autres entités régionales actives © CINÉMATHÈQUE DE CORSE
Outre la liste non exhaustive présentée dans ce dossier,
d’autres cinémathèques régionales contribuent également au maillage
territorial pour le patrimoine et la mémoire audiovisuelle:
● La Cinémathèque de Normandie lancée en 2012 par Érik Groult
● La Cinémathèque Gnidzaz (Martigues) en activité depuis 2011
● La Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine impulsée en 2009
par Marc Wilmart
● L’association Cinémémoire (mémoire audiovisuelle de Marseille)
créée en 2001
● Mémoire des images réanimées d’Alsace
(Mira, cinémathèque numérique) inaugurée en 2006.
N° 4017 du 29 avril 2022
