Lumière MFC 2016 - Thierry Frémaux : “Tous les événements du MFC affichent déjà complet !”
Ouvert aujourd’hui, le Marché du film classique (MFC) se déroule jusqu’au vendredi 14 octobre, dans le cadre du Festival Lumière, à Lyon. Le créateur et directeur du festival, Thierry Frémaux, évoque les temps forts et les nouveautés de la 4e édition du plus grand marché consacré au cinéma classique.
Quels sont les temps de forts de cette 4e édition du Marché du film classique (MFC) ?
J’en citerais trois : le Rendez-vous des distributeurs de patrimoine, qui prend de l’ampleur chaque année. Un focus sur les laboratoires, qui seront ainsi mis à l'honneur, et, la grande nouveauté de cette édition, deux études de cas : Régine Vial des Films du Losange évoquera la restauration et la re-sortie de Céline et Julie vont en bateau de Jacques Rivette ; l’intervention des producteurs et réalisateurs Jean-Fabrice Barnault et Henry Notturno sur le documentaire consacré à Ted Browning. Tous les événements, rencontres, colloques et tables rondes affichent déjà complets ! Ce qui indique un appétit manifeste pour ces échanges.
Parmi les nouveautés, vous instaurez plusieurs temps d’échange avec des professionnels et des personnalités, dont une sera mise à l’honneur. Qu’attendez-vous de ces nouveaux rendez-vous ?
Nicolas Seydoux, le président de Gaumont, viendra en effet ouvrir notre colloque sur un panorama mondial des marchés du patrimoine. Il nous paraissait vital d’entendre des personnalités qui nous feront partager leur vécu professionnel et leurs visions. Il a, chez Gaumont, anticipé depuis de nombreuses années, le mouvement de retour vers le patrimoine en valorisant les archives Gaumont. Il était important pour nous qu’il vienne en faire le bilan.
Combien d’accrédités sont-ils attendus cette année ? Et parmi eux, quelle est la part d’étrangers ?
300 contre 200 l’an dernier, soit une augmentation de 30%. Une vingtaine de pays sont représentés, soit plus que l’an dernier, et il y a plus de 20% de participation étrangère. Un pays nouveau : l’Indonésie.
Au regard de son évolution, n’envisagez-vous pas de prolonger le marché au-delà de trois jours ?
C’est une idée parmi tant de projets que nous avons à l'esprit !
Plus largement, quelles sont vos autres ambitions pour le développement du MFC à l’avenir ?
Plus de participants étrangers, plus de vendeurs et acheteurs, de sociétés audiovisuelles et un développement de l’activité économique liée au documentaire lié au cinéma. Et toujours une fidélité au patrimoine !
Propos recueillis par Sarah Drouhaud
© crédit photo : Nicolas Guerin / GettyImagesVous avez déjà un compte
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