Congrès FNCF 2017 - Journée des distributeurs : chapitre 2
Date de publication : 29/09/2017 - 08:21
La reprise de l'après-midi a été consacrée à dix présentations qui ont offert leur lot d'images inédites, certaines accompagnées en personne par des valeurs sûres de la salle telles que Dany Boon, Valérie Bonneton ou encore Laurence Arné.
C'est à Sony Pictures qu'est revenue l'ouverture de cette seconde partie dans la foulée de l'allocution de la ministre de la culture, Françoise Nyssen. Ponctuées de short cuts de Blade Runner 2049, se sont succédées les bandes-annonces de Pierre Lapin, adaptation survitaminée des livres de Beatrix Potter (sortie le 4 avril 2018), d'Alpha, parcours initiatique et semé d'embuches d'un jeune homme cherchant à retrouver les siens en plein paléolithique (21/03), de L'étoile de Noël de Tim Reckart, centré sur le personnage d'un petit âne devenant l'un des héros du premier Noël, et de L'extraordinaire voyage du fakir de Ken Scott, avec Dhanush, Bérénice Béjo et Gérard Jugnot (14/03).
Les congressistes ont eu droit également à un long extrait exclusif, avec des images non-finalisées, de Jumanji : bienvenue dans la jungle, calé pour le 20 décembre. Une présentation conclue par Les aventures de Spirou et Fantasio (21/02), commentée sur scène par ses héros, en la personne de Thomas Solivérès et Alex Lutz accompagnés de Géraldine Nakache. Stéphane Huard pour Sony, a ensuite annoncé que des conventions régionales seraient organisées à partir de début novembre.
Venait ensuite le line-up de KMBO, qui débutait par Silentium (01/11) de Sobo Swobodnik, saisissante incursion dans le quotidien d'un couvent de bénédictines vivant à l'écart de la vie moderne. Il était suivi de Lucky (13/12) du comédien devenu réalisateur, John Carroll Lynch, poignant portrait dans lequel on retrouvera pour sa dernière apparition à l'écran Harry Dean Stanton, accompagné notamment de David Lynch.
Venaient ensuite Marie Curie (24/01) de Marie-Noëlle Sehr avec Karolina Gruszka et Charles Berling, qui rend enfin justice à la célèbre physicienne, Vent du nord (21/03) de Walid Mattar qui évoque les destins croisés de deux ouvriers à l'occasion d'une délocalisation d'usine, et Los adioses (11/04) de Natalia Beristain Egurrola, portrait de l'écrivaine mexicaine Rosario Castellano. Une présentation conclue par deux titres de Little KMBO, Dans la forêt enchantée de Oukybouky, ainsi qu'un programme de quatre courts métrages, Ernest et Célestine en hiver.
Lui succédait ensuite Épicentre, qui ouvrait sa présentation avec L'assemblée (18/10) de Mariana Otero, documentaire découvert cette année dans le cadre de l'Acid sur le mouvement Nuit debout, la réalisatrice présentant sur scène son film comme une réflexion sur la démocratie. Se succédaient ensuite Centaure (31/01) d'Aktan Arym Kubat, l'histoire d'un projectionniste de cinéma qui tente de résister aux valeurs de la société libérale, métaphore de la situation politique du Kirghizistan, L'amour des hommes (28/02) de Mehdi Ben Attia avec Hafsia Herzi, Nobody's Watching (11/04) de Julia Solomonoff sur un acteur argentin en galère à New York, et The Strange Ones, de Christophe Radcliff et Lauren Wolkstein, adapté du court métrage multiprimé de cette dernière.
Sur scène, Daniel Chabanne et Grégory Tilhac ont tenu notamment à mettre l'accent sur Kedi, documentaire de Ceyda Torun, sur les chats vagabonds d'Istanbul. Un film vendu sur une multitude de territoires qu'Épicentre positionne comme un divertissement haut de gamme devant trouver sa place dans les multiplexes. Il sortira le 27 décembre sur plus de 150 copies.
Universal, qui apparait déjà en tête du classement distributeur 2017 avec près de 23 millions d'entrées, ouvrait ensuite le bal avec Happy Birthdead (15/12) de Christopher Landon. Il était suivi du Bonhomme de neige (29/11) de Tomas Alfredson, adaptation du thriller de Jo Nesbø avec Michael Fassbender, Rebecca Ferguson et Chloë Sevigny. Changement total de registre avec Pitch Perfect 3 (27/12), qui verra les Bellas de Barden chanter pour les soldats américains.
Le début de l'année sera marqué par Les heures sombres (10/01), où Gary Oldman incarne un Winston Churchill auquel bien peu croyaient au départ, avant qu'il ne galvanise le peuple britannique. Les exploitants ont eu le privilège de découvrir une bande-annonce exclusive de Cinquante nuances plus claires de James Foley (07/02).
Xavier Albert est venu présenter lui-même son dernier film français de l'année, Daddy Cool de Maxime Govare, calé au 1er novembre, dont les premières projections ont débuté. Une comédie avec Vincent Elbaz et Laurence Arné, centrée sur des enfants de trois ans et demi, qui devrait se révéler particulièrement efficace.
EuropaCorp dévoilait ensuite un line-up très tranché en commençant par CoeXister (11/10), la nouvelle comédie de Fabrice Eboué qu'il interprète avec Ramzy Bedia et Guillaume de Tonquédec, ou l'histoire irrévérencieuse d'un trio musical improbable, composé d'un rabbin, d'un iman et d'un prêtre.
Le 1er novembre, Carbone, marquera le retour d'Olivier Marchal, six ans après Les Lyonnais. Basé sur ce que la presse avait appelé l'arnaque du siècle, Carbone serait le meilleur film du cinéaste selon les premiers retours recueillis par Philippe Kaempf, qui le qualifie de "polar intense". Il bénéficiera d'avant-premières dans toute la France le mardi 31 octobre.
Venaient ensuite Sparring de Samuel Jouy (22/11) dans lequel Mathieu Kassovitz incarne un boxeur déchu, Je vais mieux (10/01) de Jean-Pierre Améris, dont était projeté un extrait très représentatif, dans lequel apparaissaient Éric Elmosnino et Alice Pol, et enfin Eva (21/02), le nouvel opus de Benoît Jacquot avec une Isabelle Huppert particulièrement troublante en compagnie de Gaspard Ulliel et Julia Roy. Philippe Kaempf a tenu à remercier les exploitants pour le travail accompli sur Valérian qui a fait en fin de compte 30 M€ de box-office.
Après une absence remarquée l'année dernière, 2017 marque le retour d'Alfama au Congrès pour y présenter trois titres de son line-up. Réalisé par Laurence Ferreira Barbosa, qui revient après sept ans d'absence des écrans, Tous les rêves du monde, placé le 18 octobre, suit le personnage de Pamela, jeune Portugaise de la deuxième génération née en France qui se met en tête de suivre son propre chemin. Le 13 décembre, viendra le tour de Soleil battant, premier film de Clara et Laura Lapperousaz avec Ana Girardot, Clément Roussier et la participation d'Agathe Bonitzer. Une œuvre lumineuse sur un thème plutôt sombre. Enfin, présenté à Toronto et San Sebastián, The Captain de Robert Schwentke a tous les aspects d'une vision incroyable de la débâcle allemande de 1945. Une période assez peu vue au cinéma, traitée sous l'angle de la folie. Il sera proposé sur les écrans 21 mars.
Sortant d'un été particulièrement riche, qui semble se prolonger avec Ça, Warner venait révéler un line-up particulièrement spectaculaire à commencer par Geostorm, dont ont été montrés un large extrait suivi d'un teaser. Daté au 1er novembre, ce film catastrophe imagine un futur dans lequel des satellites chargés de contrôler le climat se mettent à défaillir.
Le 15 novembre, viendra le tour de Justice League de Zack Snyder, avec Ben Affleck, Gal Gadot et Henry Cavill, dans la peau des superhéros de DC Comics, une nouvelle fois réunis pour une sortie phare de fin d'année. Et le 14 mars, Alicia Vikander incarnera l'héroïne mythique Lara Croft, dans le Tomb Raider signé Roar Uthaug.
Autre film mis en avant, Budapest de Xavier Gens (24/01), dont des images avaient été spécialement montées pour le congrès, des teasers devant être très prochainement disponibles. Un film dans la lignée de Very bad trip et Projet X qui s'inspire d'une histoire vraie, celle de deux amis d'enfance ayant créé une société pour organiser des enterrements de vies de garçon à Budapest, ville de tous les excès.
Venu sur scène, Olivier Snanoudj ne manquait pas non plus de citer Ready Player One (28/03) de Steven Spielberg ainsi que le nouveau film de Clint Eastwood, Le 15h17 pour Paris, tourné en France cet été, sa date de sortie devant être prochainement annoncée. Sans oublier Les animaux fantastiques 2 qui devrait sortir dans un peu plus d'un an, dont l'action se déroule quasi intégralement à Paris.
Wild Bunch présentait ensuite un programme éclectique, ouvert par Croc Blanc (28/03), adaptation du mythique roman de Jack London qui sera le gros film d'animation de 2018, mis en scène par Alexandre Espigares, jeune réalisateur français déjà distingué par un Oscar du court métrage. On arrivait ensuite sur la double thématique justice et psychiatrie explorée dans 12 jours de Raymond Depardon et qui marque la 3e collaboration de Wild Bunch avec le cinéaste. Le film est prévu pour le 29 novembre.
Autre œuvre mise en avant, Une prière avant l'aube de Jean-Stéphane Sauvaire. Un film coup de poing aux images particulièrement percutantes. Sur un mode nettement plus détendu, un extrait de Raoul Taburin de Pierre Godeau, a confirmé, s'il en était besoin, l'immense talent de Benoît Poelvoorde. La session s'est poursuivie avec Garde alternée d'Alexandra Leclere, défendu sur scène par Didier Bourdon et Valérie Bonneton, lesquels ont vanté la qualité des dialogues de cette comédie calée sur le 20 décembre. Une clôture assurée par Thomas Langmann, venu soutenir en personne Stars 80 - La suite qui sera sur les écrans le 6 décembre.
En 10e position, Chapeau Melon distribution venait présenter des titres marqués par une forte présence italienne et iranienne. Le 31 janvier sortira Indivisibli d'Edoardo De Angelis, l'histoire de deux sœurs siamoises se produisant en concert, jusqu'au jour où elles apprennent qu'elles pourraient être séparées. Un film qui a reçu six trophées aux David di Donatello, l'équivalent des César en Italie. Le 7 mars, ce sera Hair de Mahmoud Ghaffari, trois jeunes Iraniennes sourdes, muettes et championnes de karaté se battant contre leur fédération pour participer aux championnats du monde en Allemagne sans être entièrement couvertes. Le 21 mars, autre film iranien, Dokhtar de Reza Mirkarimi, sur un père autoritaire confronté au comportement contestataire de sa fille. Et le 25 avril sortira La vita possible d'Ivano De Matteo avec Valeria Golino et Margherita Buy. Un film sur l'espoir, la force des femmes et la volonté de tout recommencer.
Une après-midi clôturée en beauté par Pathé, qui a démarré sa présentation par une séquence réalisée spécialement pour le Congrès, dans laquelle Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty ont mis l'eau à la bouche des exploitants. Les Tuche 3 d'Olivier Baroux sortira le 7 février.
Changement de registre avec Le brio (22/11) d'Yvan Attal, qui s'attaque une nouvelle fois aux préjugés, en mettant en scène un professeur adepte des provocations incarné par Daniel Auteuil qui va, en fin de compte, faire passer un concours d'éloquence à l'une de ses étudiantes jouée par Camélia Jordana.
Nouvel opus de Xavier Beauvois, Les gardiennes (6/12) avec Nathalie Baye et Laura Smet, dont l'action se situe pendant la Première Guerre mondiale suit des femmes qui se battent après avoir pris la relève des hommes à la ferme. Marquant le retour d'Éric Barbier derrière la caméra, La promesse de l'aube (20/12), promet d'être une adaptation en forme d'épopée du célèbre roman de Romain Gary. In the Fade de Fatih Akin avec Diane Kruger, primée pour son interprétation au Festival de Cannes, dans le rôle d'une femme qui entend venger mari et fils tués dans un attentat à la bombe ouvrira l'année le 10 janvier.
En fin de présentation, Jérôme Seydoux est venu en personne affirmer que Pathé "ne ferait pas de séries et se consacrerait entièrement aux films de cinéma pour les salles". La conclusion a été assurée par La ch'tite famille (28/02) de Dany Boon, ce dernier se livrant sur scène à un numéro qui a ravi la salle, en compagnie de Valérie Bonneton et Laurence Arné. La tournée commencera début janvier.
Les congressistes ont eu droit également à un long extrait exclusif, avec des images non-finalisées, de Jumanji : bienvenue dans la jungle, calé pour le 20 décembre. Une présentation conclue par Les aventures de Spirou et Fantasio (21/02), commentée sur scène par ses héros, en la personne de Thomas Solivérès et Alex Lutz accompagnés de Géraldine Nakache. Stéphane Huard pour Sony, a ensuite annoncé que des conventions régionales seraient organisées à partir de début novembre.
Venait ensuite le line-up de KMBO, qui débutait par Silentium (01/11) de Sobo Swobodnik, saisissante incursion dans le quotidien d'un couvent de bénédictines vivant à l'écart de la vie moderne. Il était suivi de Lucky (13/12) du comédien devenu réalisateur, John Carroll Lynch, poignant portrait dans lequel on retrouvera pour sa dernière apparition à l'écran Harry Dean Stanton, accompagné notamment de David Lynch.
Venaient ensuite Marie Curie (24/01) de Marie-Noëlle Sehr avec Karolina Gruszka et Charles Berling, qui rend enfin justice à la célèbre physicienne, Vent du nord (21/03) de Walid Mattar qui évoque les destins croisés de deux ouvriers à l'occasion d'une délocalisation d'usine, et Los adioses (11/04) de Natalia Beristain Egurrola, portrait de l'écrivaine mexicaine Rosario Castellano. Une présentation conclue par deux titres de Little KMBO, Dans la forêt enchantée de Oukybouky, ainsi qu'un programme de quatre courts métrages, Ernest et Célestine en hiver.
Lui succédait ensuite Épicentre, qui ouvrait sa présentation avec L'assemblée (18/10) de Mariana Otero, documentaire découvert cette année dans le cadre de l'Acid sur le mouvement Nuit debout, la réalisatrice présentant sur scène son film comme une réflexion sur la démocratie. Se succédaient ensuite Centaure (31/01) d'Aktan Arym Kubat, l'histoire d'un projectionniste de cinéma qui tente de résister aux valeurs de la société libérale, métaphore de la situation politique du Kirghizistan, L'amour des hommes (28/02) de Mehdi Ben Attia avec Hafsia Herzi, Nobody's Watching (11/04) de Julia Solomonoff sur un acteur argentin en galère à New York, et The Strange Ones, de Christophe Radcliff et Lauren Wolkstein, adapté du court métrage multiprimé de cette dernière.
Sur scène, Daniel Chabanne et Grégory Tilhac ont tenu notamment à mettre l'accent sur Kedi, documentaire de Ceyda Torun, sur les chats vagabonds d'Istanbul. Un film vendu sur une multitude de territoires qu'Épicentre positionne comme un divertissement haut de gamme devant trouver sa place dans les multiplexes. Il sortira le 27 décembre sur plus de 150 copies.
Universal, qui apparait déjà en tête du classement distributeur 2017 avec près de 23 millions d'entrées, ouvrait ensuite le bal avec Happy Birthdead (15/12) de Christopher Landon. Il était suivi du Bonhomme de neige (29/11) de Tomas Alfredson, adaptation du thriller de Jo Nesbø avec Michael Fassbender, Rebecca Ferguson et Chloë Sevigny. Changement total de registre avec Pitch Perfect 3 (27/12), qui verra les Bellas de Barden chanter pour les soldats américains.
Le début de l'année sera marqué par Les heures sombres (10/01), où Gary Oldman incarne un Winston Churchill auquel bien peu croyaient au départ, avant qu'il ne galvanise le peuple britannique. Les exploitants ont eu le privilège de découvrir une bande-annonce exclusive de Cinquante nuances plus claires de James Foley (07/02).
Xavier Albert est venu présenter lui-même son dernier film français de l'année, Daddy Cool de Maxime Govare, calé au 1er novembre, dont les premières projections ont débuté. Une comédie avec Vincent Elbaz et Laurence Arné, centrée sur des enfants de trois ans et demi, qui devrait se révéler particulièrement efficace.
EuropaCorp dévoilait ensuite un line-up très tranché en commençant par CoeXister (11/10), la nouvelle comédie de Fabrice Eboué qu'il interprète avec Ramzy Bedia et Guillaume de Tonquédec, ou l'histoire irrévérencieuse d'un trio musical improbable, composé d'un rabbin, d'un iman et d'un prêtre.
Le 1er novembre, Carbone, marquera le retour d'Olivier Marchal, six ans après Les Lyonnais. Basé sur ce que la presse avait appelé l'arnaque du siècle, Carbone serait le meilleur film du cinéaste selon les premiers retours recueillis par Philippe Kaempf, qui le qualifie de "polar intense". Il bénéficiera d'avant-premières dans toute la France le mardi 31 octobre.
Venaient ensuite Sparring de Samuel Jouy (22/11) dans lequel Mathieu Kassovitz incarne un boxeur déchu, Je vais mieux (10/01) de Jean-Pierre Améris, dont était projeté un extrait très représentatif, dans lequel apparaissaient Éric Elmosnino et Alice Pol, et enfin Eva (21/02), le nouvel opus de Benoît Jacquot avec une Isabelle Huppert particulièrement troublante en compagnie de Gaspard Ulliel et Julia Roy. Philippe Kaempf a tenu à remercier les exploitants pour le travail accompli sur Valérian qui a fait en fin de compte 30 M€ de box-office.
Après une absence remarquée l'année dernière, 2017 marque le retour d'Alfama au Congrès pour y présenter trois titres de son line-up. Réalisé par Laurence Ferreira Barbosa, qui revient après sept ans d'absence des écrans, Tous les rêves du monde, placé le 18 octobre, suit le personnage de Pamela, jeune Portugaise de la deuxième génération née en France qui se met en tête de suivre son propre chemin. Le 13 décembre, viendra le tour de Soleil battant, premier film de Clara et Laura Lapperousaz avec Ana Girardot, Clément Roussier et la participation d'Agathe Bonitzer. Une œuvre lumineuse sur un thème plutôt sombre. Enfin, présenté à Toronto et San Sebastián, The Captain de Robert Schwentke a tous les aspects d'une vision incroyable de la débâcle allemande de 1945. Une période assez peu vue au cinéma, traitée sous l'angle de la folie. Il sera proposé sur les écrans 21 mars.
Sortant d'un été particulièrement riche, qui semble se prolonger avec Ça, Warner venait révéler un line-up particulièrement spectaculaire à commencer par Geostorm, dont ont été montrés un large extrait suivi d'un teaser. Daté au 1er novembre, ce film catastrophe imagine un futur dans lequel des satellites chargés de contrôler le climat se mettent à défaillir.
Le 15 novembre, viendra le tour de Justice League de Zack Snyder, avec Ben Affleck, Gal Gadot et Henry Cavill, dans la peau des superhéros de DC Comics, une nouvelle fois réunis pour une sortie phare de fin d'année. Et le 14 mars, Alicia Vikander incarnera l'héroïne mythique Lara Croft, dans le Tomb Raider signé Roar Uthaug.
Autre film mis en avant, Budapest de Xavier Gens (24/01), dont des images avaient été spécialement montées pour le congrès, des teasers devant être très prochainement disponibles. Un film dans la lignée de Very bad trip et Projet X qui s'inspire d'une histoire vraie, celle de deux amis d'enfance ayant créé une société pour organiser des enterrements de vies de garçon à Budapest, ville de tous les excès.
Venu sur scène, Olivier Snanoudj ne manquait pas non plus de citer Ready Player One (28/03) de Steven Spielberg ainsi que le nouveau film de Clint Eastwood, Le 15h17 pour Paris, tourné en France cet été, sa date de sortie devant être prochainement annoncée. Sans oublier Les animaux fantastiques 2 qui devrait sortir dans un peu plus d'un an, dont l'action se déroule quasi intégralement à Paris.
Wild Bunch présentait ensuite un programme éclectique, ouvert par Croc Blanc (28/03), adaptation du mythique roman de Jack London qui sera le gros film d'animation de 2018, mis en scène par Alexandre Espigares, jeune réalisateur français déjà distingué par un Oscar du court métrage. On arrivait ensuite sur la double thématique justice et psychiatrie explorée dans 12 jours de Raymond Depardon et qui marque la 3e collaboration de Wild Bunch avec le cinéaste. Le film est prévu pour le 29 novembre.
Autre œuvre mise en avant, Une prière avant l'aube de Jean-Stéphane Sauvaire. Un film coup de poing aux images particulièrement percutantes. Sur un mode nettement plus détendu, un extrait de Raoul Taburin de Pierre Godeau, a confirmé, s'il en était besoin, l'immense talent de Benoît Poelvoorde. La session s'est poursuivie avec Garde alternée d'Alexandra Leclere, défendu sur scène par Didier Bourdon et Valérie Bonneton, lesquels ont vanté la qualité des dialogues de cette comédie calée sur le 20 décembre. Une clôture assurée par Thomas Langmann, venu soutenir en personne Stars 80 - La suite qui sera sur les écrans le 6 décembre.
En 10e position, Chapeau Melon distribution venait présenter des titres marqués par une forte présence italienne et iranienne. Le 31 janvier sortira Indivisibli d'Edoardo De Angelis, l'histoire de deux sœurs siamoises se produisant en concert, jusqu'au jour où elles apprennent qu'elles pourraient être séparées. Un film qui a reçu six trophées aux David di Donatello, l'équivalent des César en Italie. Le 7 mars, ce sera Hair de Mahmoud Ghaffari, trois jeunes Iraniennes sourdes, muettes et championnes de karaté se battant contre leur fédération pour participer aux championnats du monde en Allemagne sans être entièrement couvertes. Le 21 mars, autre film iranien, Dokhtar de Reza Mirkarimi, sur un père autoritaire confronté au comportement contestataire de sa fille. Et le 25 avril sortira La vita possible d'Ivano De Matteo avec Valeria Golino et Margherita Buy. Un film sur l'espoir, la force des femmes et la volonté de tout recommencer.
Une après-midi clôturée en beauté par Pathé, qui a démarré sa présentation par une séquence réalisée spécialement pour le Congrès, dans laquelle Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty ont mis l'eau à la bouche des exploitants. Les Tuche 3 d'Olivier Baroux sortira le 7 février.
Changement de registre avec Le brio (22/11) d'Yvan Attal, qui s'attaque une nouvelle fois aux préjugés, en mettant en scène un professeur adepte des provocations incarné par Daniel Auteuil qui va, en fin de compte, faire passer un concours d'éloquence à l'une de ses étudiantes jouée par Camélia Jordana.
Nouvel opus de Xavier Beauvois, Les gardiennes (6/12) avec Nathalie Baye et Laura Smet, dont l'action se situe pendant la Première Guerre mondiale suit des femmes qui se battent après avoir pris la relève des hommes à la ferme. Marquant le retour d'Éric Barbier derrière la caméra, La promesse de l'aube (20/12), promet d'être une adaptation en forme d'épopée du célèbre roman de Romain Gary. In the Fade de Fatih Akin avec Diane Kruger, primée pour son interprétation au Festival de Cannes, dans le rôle d'une femme qui entend venger mari et fils tués dans un attentat à la bombe ouvrira l'année le 10 janvier.
En fin de présentation, Jérôme Seydoux est venu en personne affirmer que Pathé "ne ferait pas de séries et se consacrerait entièrement aux films de cinéma pour les salles". La conclusion a été assurée par La ch'tite famille (28/02) de Dany Boon, ce dernier se livrant sur scène à un numéro qui a ravi la salle, en compagnie de Valérie Bonneton et Laurence Arné. La tournée commencera début janvier.
Patrice Carré
© crédit photo : Patrice Carré
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