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Cinéma

Lumière MIFC 2017 - Pyramide Productions redonne vie à "La chair de l’orchidée"

Date de publication : 17/10/2017 - 08:31

Présenté au Festival Lumière le 16 octobre, le premier film de Patrice Chéreau a été restauré par Pyramide Productions. Il va faire l’objet d’une ressortie en salle via Tamasa Distribution. 

Alors déjà reconnu au théâtre, Patrice Chéreau avait choisi en 1975 pour sa première mise en scène pour le cinéma d’adapter un roman de James Hadley Chase, La chair de l’orchidée. "C’est à mon sens le meilleur roman de Chase, le plus original, le plus délirant aussi", déclarait-il à sa sortie. Jean-Claude Carrière en signe l'adaptation, les dialogues étant cosignés par lui et Patrice Chéreau. ce dernier confie le rôle du personnage principal à une jeune actrice en pleine ascension, Charlotte Rampling. Elle y est Claire, une jeune héritière qui va devoir échapper à des criminels et chercher à se venger. Sont aussi du casting deux très grandes actrices (Edwige Feuillère et Simone Signoret), ainsi que Bruno Crémer, Alida Valli et Hugues Quester notamment. Dans son équipe, il avait fait appel au scénographe Richard Pedduzzi – avec lequel il travaillait déjà pour la scène et avec qui il a collaboré toute sa vie – et au directeur de la photographie Pierre Lhomme. 

Comment le film s’est-il retrouvé chez Pyramide Productions ? "La chair de l’orchidée a été produit par Vincent Malle via VM Productions. Il a toujours dit que s’il lui arrivait quelque chose, Fabienne Vonier s’occuperait de VM Productions. Pyramide Productions a racheté VM Productions à sa mort, avec l’accord de Jackson Malle, son fils, raconte Francis Boespflug, président de Pyramide Productions. La chair de l’orchidée est le titre le plus emblématique du catalogue VM Productions, dont on a récupéré les droits des films et aussi les ennuis qui vont avec !"

Pour redonner vie à ce long métrage, Pyramide Productions a d’abord naturellement dû renouveler les droits auprès des héritiers de Patrice Chéreau, de ceux de James Hadley Chase et auprès de Jean-Claude Carrière. "Il a ensuite fallu retrouver le matériel nécessaire, les copies, etc. Ça a pris un certain temps car Vincent était tout sauf un parfait administrateur de ses propres biens", note Francis Boespflug.
Pour la restauration et la numérisation, "l’aide à la numérisation du CNC a été très importante", confie le producteur. La restauration en 2K et la numérisation en 4K a été effectuée chez Eclair et L.E. diapason pour le son. L’étalonnage a pu être supervisé par Pierre Lhomme. "Sa présence a été très très précieuse. Chez Eclair, Bruno Patin nous a aussi beaucoup aidés", souligne-t-il.
"La chair de l’orchidée est un film amusant, intéressant car, s’il est daté, il possède déjà la patte de Patrice Chéreau. Il y règne l’atmosphère étrange des romans de James Hadley Chase. Vincent Malle m’avait raconté qu’il avait beaucoup souffert sur le tournage car Patrice Chéreau voulait des effets de fumée. Pour la restauration, Pierre Lhomme a énormément travaillé sur les noirs et blancs même s’il est en couleur. Car tout est filmé la nuit, il est sombre, avec de la fumée, du brouillard et de la pluie. Les scènes se déroulent toujours à l’aube ou au crépuscule. À l’époque, Pierre Lhomme a  filmé des séquences quasiment sans lumière", raconte Francis Boespflug. 

Disponible pour tous les diffuseurs, La chair de l’orchidée va faire l’objet prochainement d’une ressortie via Tamasa Distribution, qui va aussi se charger des ventes internationales.

Sarah Drouhaud
© crédit photo : Pyramide Productions


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