RE>CONNEXT 2021 - Le réalisateur Sahim Omar Kalifa sur tous les fronts
Date de publication : 04/10/2021 - 08:49
Le cinéaste d’origine kurde présente deux longs métrages, un documentaire et une fiction, tous deux tournés dans son Irak natal.
Originaire de Zakho, dans le kurdistan d’Irak, Sahim Omar Kalifa avait présenté à Gand son premier long métrage Zagros qui suivait le parcours d’un berger kurde quittant ses montagnes pour la Belgique afin de suivre sa femme, victime de harcèlement dans leur petit village. Il revient cette année présenter à RE>CONNEXT ses deux dernières réalisations à commencer par Baghdad Messi qui reprend le titre d’un court métrage réalisé en 2012 sur le même sujet, qui avait raflé des prix dans de nombreux festivals.
"C’est le film d’un réalisateur qui connait son sujet et comprend parfaitement la région dont il est originaire" expose son producteur Hendrik Verthé (Team Productions). "C'est un drame familial intense et émouvant où se mêlent la tragédie, le sourire et les larmes". En Irak, Hamoudi (11 ans) vit pour le football et son rêve d'être aussi bon que son héros Messi. Un jour, il se retrouve malgré lui blessé dans une attaque et se réveille à l'hôpital avec une jambe en moins. Tandis que ses parents font tout pour assurer la sécurité de la famille, Hamoudi se bat pour réaliser son rêve. L'imagination d'un enfant est une forteresse, peu importe où vous grandissez".
Le budget total, de 2,1 M€ a été réuni avec le soutien du VAF, de Screen Flanders, de Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles, du Tax Shelter, du Netherlands Film Fund, du Netherlands Production Incentive, du Baghdad Film Fund, de Streamz, Telenet, Canvas et Casa Kafka Pictures. Les ventes internationales ont été confiées à Wild Bunch International, la distribution Benelux étant assurée par The Searchers.
"Nous avons tourné cet été en Irak, le pays natal de Sahim" raconte Hendrik Verthé. "C’était très stimulant car l’authenticité est l'une des grandes forces de son cinéma. Il était important de faire en sorte que ce soit possible. Le tournage a été une collaboration très enrichissante entre les acteurs et les membres de l'équipe qui venaient d'Irak, d'Iran, de Turquie, de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne". Le film vient d’entrer en postproduction. Il devrait être prêt au printemps 2022, les premières sorties devant avoir lieu à l'automne 2022 autour de la coupe du monde de football au Qatar.
Produit par Jurgen Buedts pour Las Belgas, Iraq’s Invisible Beauty est le second long métrage de Sahim Omar Kalifa présenté cette année à RE>CONNEXT. Le documentaire est centré sur Latif al Ani. Né à Bagdad en 1932, il est considéré comme étant le "père de la photographie irakienne". Son œuvre constitue un témoignage unique sur l'Irak, quand le pays était à son apogée, entre les années 1950 et 1970.
"Il a voyagé à travers tout le pays. Il a vu la diversité des peuples et des paysages irakiens, du Kurdistan du nord aux marais du sud. Il a photographié un pays qui connaissait de nombreux changements. Il s'enrichissait grâce au pétrole et les temps étaient à l’optimisme. Mais en 1979 Saddam Hussein a interdit la photographie publique. L'oncle de Latif a été tué par le régime et il a du partir au Koweït pour sa propre sécurité" raconte Sahim Omar Kalifa qui vient également de démarrer la postproduction du film. "Le plus grand défi a été de travailler avec Latif, qui est à présent âgé de 90 ans. Nous avons effectué un voyage ensemble et visité de nombreux endroits en Irak et au Kurdistan. Nous avons pu faire le tour de l’ensemble des lieux où il était présent il y a 50 ans".
"C’est le film d’un réalisateur qui connait son sujet et comprend parfaitement la région dont il est originaire" expose son producteur Hendrik Verthé (Team Productions). "C'est un drame familial intense et émouvant où se mêlent la tragédie, le sourire et les larmes". En Irak, Hamoudi (11 ans) vit pour le football et son rêve d'être aussi bon que son héros Messi. Un jour, il se retrouve malgré lui blessé dans une attaque et se réveille à l'hôpital avec une jambe en moins. Tandis que ses parents font tout pour assurer la sécurité de la famille, Hamoudi se bat pour réaliser son rêve. L'imagination d'un enfant est une forteresse, peu importe où vous grandissez".
Le budget total, de 2,1 M€ a été réuni avec le soutien du VAF, de Screen Flanders, de Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles, du Tax Shelter, du Netherlands Film Fund, du Netherlands Production Incentive, du Baghdad Film Fund, de Streamz, Telenet, Canvas et Casa Kafka Pictures. Les ventes internationales ont été confiées à Wild Bunch International, la distribution Benelux étant assurée par The Searchers.
"Nous avons tourné cet été en Irak, le pays natal de Sahim" raconte Hendrik Verthé. "C’était très stimulant car l’authenticité est l'une des grandes forces de son cinéma. Il était important de faire en sorte que ce soit possible. Le tournage a été une collaboration très enrichissante entre les acteurs et les membres de l'équipe qui venaient d'Irak, d'Iran, de Turquie, de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne". Le film vient d’entrer en postproduction. Il devrait être prêt au printemps 2022, les premières sorties devant avoir lieu à l'automne 2022 autour de la coupe du monde de football au Qatar.
Produit par Jurgen Buedts pour Las Belgas, Iraq’s Invisible Beauty est le second long métrage de Sahim Omar Kalifa présenté cette année à RE>CONNEXT. Le documentaire est centré sur Latif al Ani. Né à Bagdad en 1932, il est considéré comme étant le "père de la photographie irakienne". Son œuvre constitue un témoignage unique sur l'Irak, quand le pays était à son apogée, entre les années 1950 et 1970.
"Il a voyagé à travers tout le pays. Il a vu la diversité des peuples et des paysages irakiens, du Kurdistan du nord aux marais du sud. Il a photographié un pays qui connaissait de nombreux changements. Il s'enrichissait grâce au pétrole et les temps étaient à l’optimisme. Mais en 1979 Saddam Hussein a interdit la photographie publique. L'oncle de Latif a été tué par le régime et il a du partir au Koweït pour sa propre sécurité" raconte Sahim Omar Kalifa qui vient également de démarrer la postproduction du film. "Le plus grand défi a été de travailler avec Latif, qui est à présent âgé de 90 ans. Nous avons effectué un voyage ensemble et visité de nombreux endroits en Irak et au Kurdistan. Nous avons pu faire le tour de l’ensemble des lieux où il était présent il y a 50 ans".
Patrice Carré
© crédit photo : Bram Goots
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