Congrès FNCF 2022 - Cine Society aide les salles à muscler leur communication digitale
Date de publication : 21/09/2022 - 13:45
Créée par Thierry Delpit et Marie Razin, la société a lancé deux services à destination des exploitants pour les aider à prendre la main sur leur communication digitale, l’autre étant fléché sur les distributeurs.
C’est lors du Congrès des exploitants de 2019 qu’avait été annoncée la création de Cine Society, par Thierry Delpit et Marie Razin. Le CNC avait alors lancé son tour de France digital, vaste opération d’ateliers itinérants destinés à familiariser les exploitants avec la pratique des réseaux sociaux et l’utilisation des sites internet. Cine Society se présentait comme la première initiative privée à prendre le relais sur cette problématique, son objectif étant de fournir à la petite et moyenne exploitation des outils de gestion de sa communication digitale avec les spectateurs
Le premier outil, voulu comme simple et intuitif, a été mis sur le marché au moment de la fermeture des salles en 2020. "L’offre première était de centraliser le matériel digital de tous les distributeurs de films afin qu’il soit mis facilement à disposition des salles de cinéma" résume Marie Razin. "Le confinement nous a permis de comprendre que cela n’était pas suffisant et qu’il fallait aussi que nous soyons force de proposition sur du contenu autre comme des quizz ou de l’actualité, afin d’animer les pages des salles".
La société compte à ce jour 300 abonnés de tout type d’exploitation, le service se souscrivant sous forme d’abonnement. "Nous avons des circuits régionaux de type Majestic mais aussi des multiplexes indépendants et des salles mono-écrans, qui sont parfois tenues par des associatifs ou des bénévoles, lesquels ont besoin de maintenir une communication cohérente sur les pages Facebook et Instagram de leurs salles".
Cine Society permet donc à ses abonnés de superviser leurs pages Facebook et leurs comptes Instagram en leur proposant le contenu promotionnel des films, mais aussi du contenu annexe. Un partenariat vient d’être mis en place avec la Région Grand Est et l’Association des cinémas indépendants de l’Est, qui a débloqué un budget pour prendre en charge 75% de l’abonnement des 30 premiers cinémas sur une année et leur donner accès à une offre plus personnalisé.
Un autre service, post-crise sanitaire a été lancé, destiné cette fois aux distributeurs. "Nous nous sommes rendus compte que les exploitants étaient très axés sur la semaine de sortie et avaient assez peu de temps pour anticiper" reprend Thierry Delpit. "Nous proposons aux distributeurs d’utiliser la popularité de la salle pour communiquer dans la longueur. On leur donne pour ce faire accès aux réseaux sociaux des cinémas, après accord de ces derniers, afin qu’ils puissent élaborer un scénario en amont de leur sortie, voire même après".
Un accord a été récemment signé en ce sens avec le groupement Cinéo. Au total les distributeurs ont accès aujourd’hui à une communauté qualifiée de 650 000 personnes sur Facebook et 80 000 sur Instagram. Universal, Sony et Warner utilisent à présent le service, mais aussi des indépendants français tels qu’Apollo et Wild Bunch. Récemment une campagne a été lancée avec Arp sur Les Volets verts.
Le premier outil, voulu comme simple et intuitif, a été mis sur le marché au moment de la fermeture des salles en 2020. "L’offre première était de centraliser le matériel digital de tous les distributeurs de films afin qu’il soit mis facilement à disposition des salles de cinéma" résume Marie Razin. "Le confinement nous a permis de comprendre que cela n’était pas suffisant et qu’il fallait aussi que nous soyons force de proposition sur du contenu autre comme des quizz ou de l’actualité, afin d’animer les pages des salles".
La société compte à ce jour 300 abonnés de tout type d’exploitation, le service se souscrivant sous forme d’abonnement. "Nous avons des circuits régionaux de type Majestic mais aussi des multiplexes indépendants et des salles mono-écrans, qui sont parfois tenues par des associatifs ou des bénévoles, lesquels ont besoin de maintenir une communication cohérente sur les pages Facebook et Instagram de leurs salles".
Cine Society permet donc à ses abonnés de superviser leurs pages Facebook et leurs comptes Instagram en leur proposant le contenu promotionnel des films, mais aussi du contenu annexe. Un partenariat vient d’être mis en place avec la Région Grand Est et l’Association des cinémas indépendants de l’Est, qui a débloqué un budget pour prendre en charge 75% de l’abonnement des 30 premiers cinémas sur une année et leur donner accès à une offre plus personnalisé.
Un autre service, post-crise sanitaire a été lancé, destiné cette fois aux distributeurs. "Nous nous sommes rendus compte que les exploitants étaient très axés sur la semaine de sortie et avaient assez peu de temps pour anticiper" reprend Thierry Delpit. "Nous proposons aux distributeurs d’utiliser la popularité de la salle pour communiquer dans la longueur. On leur donne pour ce faire accès aux réseaux sociaux des cinémas, après accord de ces derniers, afin qu’ils puissent élaborer un scénario en amont de leur sortie, voire même après".
Un accord a été récemment signé en ce sens avec le groupement Cinéo. Au total les distributeurs ont accès aujourd’hui à une communauté qualifiée de 650 000 personnes sur Facebook et 80 000 sur Instagram. Universal, Sony et Warner utilisent à présent le service, mais aussi des indépendants français tels qu’Apollo et Wild Bunch. Récemment une campagne a été lancée avec Arp sur Les Volets verts.
Cine Society réfléchit à s’étendre sur TikTok, "un réseau qui prend de plus en plus d’ampleur, dont les cinémas nous parlent beaucoup, mais qui ne fonctionne pas du tout comme Facebook ou Instagram. Cela suppose une approche très différente, à savoir de la production de contenus plutôt que du partage" explique Thierry Delpit.
Et un autre projet est en cours avec Monnaie Service. La création d’une plateforme qui serait ouverte à tous les cinémas et qui leur permettrait de valoriser la donnée spectateurs recueillie grâce à leur billetterie. Cine Society fournirait un cadre juridique clair ainsi que des outils techniques. "L’idée serait de mutualiser ces données afin d’atteindre une taille critique, qui permettrait de donner aux distributeurs des solutions de marketing digitales basées sur ces datas" précise Thierry Delpit. Le projet a reçu le soutien du CNC, dans le cadre du plan France 2030.
Patrice Carré
© crédit photo : Florian Krieg
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