Annecy 2023 - WIP "Aztec Batman : Clash of Empires" : "Le mot que vous allez le plus entendre est authenticité"
Date de publication : 17/06/2023 - 08:29
Batman se déplace dans le temps et dans l'espace pour une nouvelle version inédite portée par deux studios mexicains et par Warner.
Imaginez : le Dark Knight à Tenochtitlan au Mexique, au moment de la conquête espagnole. Ça donne, Aztec Batman : Clash of Empires, le nouveau projet de Warner, entièrement réalisé au Mexique. Imaginé par les sociétés de production Anima et Chatrone, ce nouveau Batman ne s’appelle désormais plus Bruce Wayne (ou Bruno Diaz, son nom en Amérique Latine) mais Yohualli Coatl. Il est un jeune membre de l’aristocratie locale traumatisé par la mort de son père de la main des Conquistadors espagnols. Alors qu’il essaye d’avertir son roi du danger que représentent ces envahisseurs, il est bientôt empêché par Yoka (alias Le Joker), un haut-prêtre conseiller du régent qui les voient comme l’incarnation des Dieux annoncée par les textes sacrés. De son côté, Hernan Cortes devient le nouveau Double-Face de cette version inédite de Batman. Au casting, on retrouve quelques autres figures cultes des comics, remixées à la sauce aztèque, telles que Jaguar Woman (Cat Woman), Forest Ivy (Poison Ivy), Acatzin (Alfred) ainsi que quelques autres figures historiques bien réelles comme Cortes mais aussi Moctezuma et Pedro de Alvaro.
Comme l’on expliquait les art director Diego Olascoaga et le character designer Marvick Núñez, l’idée est que ce nouveau Batman ne soit pas aussi musclé que les versions américaines mais proche du physique des véritables Aztèques, plus élancés en raison de leur régime alimentaire et de leurs habitudes de coureur (la roue ne faisait pas partie de leurs équipements). A l’image du physique de son héros, le film a pour ambition d’être au plus proche de la réalité historique. Lieux, accoutrements, peintures ou encore coiffures, tout a été pensé et vérifié à l’aide d’un grand travail de recherche et l’accompagnement d’un historien Alejandro Díaz Barriga. "Le mot que vous allez le plus entendre, c’est authenticité", a prévenu Peter Girardi, vice-président exécutif de la programmation alternative chez Warner Bros Animation. Il s’agit d’ailleurs du premier long métrage d’animation entièrement mexicain produit par Warner Bros. Le casting est également entièrement hispanophone, composé notamment de Horacio Garcia Rojas (Yohualli Coatl), Omar Chaparro (Yoka) ou encore Alvaro Morte (Hernan Cortes).
Ce qui a confirmé aussi que la greffe entre Batman et la culture méso-américaine n’était pas complètement fantaisiste ou gratuite, c’est la "découverte" du dieu chauve-souris, Tzinacan, dans la religion aztèque. Ainsi la famille de Bruce Wayne local devient, pour le bien du récit, une fervente admiratrice de ce Dieu. Ce sont d’ailleurs les représentations de cette divinité qui ont inspiré les dessinateurs dans la création du fameux costume de Batman (image). L’ensemble des personnages ainsi que les « bat-objets » ont tous été passés au peigne fin de l’authenticité historique pour correspondre au mieux à l’époque choisie. A l’exception peut-être de Forest Ivy dont les traits sont inspirés par l’actrice mexicaine légendaire María Félix.
Aztec Batman : Clash of Empires, en 2D et décors 3D, est le premier long métrage de Juan Meza-León qui a, auparavant, travaillé sur des séries telles que Rick et Morty, Harley Quinn et Final Space. Le film n’est pas du tout prêt et devrait sortir sur HBO Max Latin America qui l’a commandé. Une sortie salle est également envisagée dans le reste du monde. Comme l’on expliquait les art director Diego Olascoaga et le character designer Marvick Núñez, l’idée est que ce nouveau Batman ne soit pas aussi musclé que les versions américaines mais proche du physique des véritables Aztèques, plus élancés en raison de leur régime alimentaire et de leurs habitudes de coureur (la roue ne faisait pas partie de leurs équipements). A l’image du physique de son héros, le film a pour ambition d’être au plus proche de la réalité historique. Lieux, accoutrements, peintures ou encore coiffures, tout a été pensé et vérifié à l’aide d’un grand travail de recherche et l’accompagnement d’un historien Alejandro Díaz Barriga. "Le mot que vous allez le plus entendre, c’est authenticité", a prévenu Peter Girardi, vice-président exécutif de la programmation alternative chez Warner Bros Animation. Il s’agit d’ailleurs du premier long métrage d’animation entièrement mexicain produit par Warner Bros. Le casting est également entièrement hispanophone, composé notamment de Horacio Garcia Rojas (Yohualli Coatl), Omar Chaparro (Yoka) ou encore Alvaro Morte (Hernan Cortes).
Ce qui a confirmé aussi que la greffe entre Batman et la culture méso-américaine n’était pas complètement fantaisiste ou gratuite, c’est la "découverte" du dieu chauve-souris, Tzinacan, dans la religion aztèque. Ainsi la famille de Bruce Wayne local devient, pour le bien du récit, une fervente admiratrice de ce Dieu. Ce sont d’ailleurs les représentations de cette divinité qui ont inspiré les dessinateurs dans la création du fameux costume de Batman (image). L’ensemble des personnages ainsi que les « bat-objets » ont tous été passés au peigne fin de l’authenticité historique pour correspondre au mieux à l’époque choisie. A l’exception peut-être de Forest Ivy dont les traits sont inspirés par l’actrice mexicaine légendaire María Félix.
Perrine Quennesson
© crédit photo : Warner
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