Cannes 2024 – Constance Tsiang réalisatrice de "Blue Sun Palace" : "Ce fim est né d'un désir de revenir là où j'ai grandi"
Date de publication : 20/05/2024 - 09:45
Sélectionné à la Semaine de la Critique, ce long métrage d’une réalisatrice américaine sur le destin chahuté d’immigrés chinois, se présente comme un mélodrame interprété notamment par Lee Kang-sheng, acteur fétiche de Tsai Ming-liang.
Comment décririez-vous Blue Sun Palace en quelques mots ?
Intime, tendre, fraternité.
D'où vous est venue l'idée de votre film ?
D'un désir de revenir là où j'ai grandi, de la façon dont j'ai compris la vie de mes parents à New York et aussi de mon propre deuil. Les deux personnages sont inspirés de personnes que je connais et d'une partie de moi-même.
À quel moment avez-vous rencontré vos producteurs, en particulier Sally Sujin Oh ?
J'ai d'abord rencontré Tony Yang alors que nous étions camarades de classe à l'école de cinéma où nous avons commencé à développer ce film. C'est un ami proche et nous avons construit une relation sur plusieurs projets ensemble, y compris notre thèse. Field Trip s'est joint à moi alors que je révisais le scénario. Eli Raskin s'est glissé dans mes contacts après que nos courts métrages aient été présentés ensemble dans un festival. Nous avons apprécié notre travail respectivement. Nous avons commencé à parler de ce que nous allions faire ensuite et, à ce moment-là, nous avons complété notre équipe de production avec Tony. Eli, ainsi que Sally Sujin Oh, sa partenaire de production, nous ont rejoints et nous avons travaillé ensemble pendant un an pour peaufiner le scénario jusqu'à ce que nous le tournions.
Vous avez développé le scénario vous-même. Quelles en ont été les principales étapes ?
Le scénario initial était différent de qui a été tourné. L’écriture est un processus très émotionnel pour moi. Outre l'élaboration du scénario, il y a une grande part de découverte de soi. Je dirais donc que les étapes sont les suivantes : les premières pensées qui viennent des tripes, une longue phase de découverte qui se produit lors de la réécriture, puis une nouvelle réécriture pour les acteurs.
Sur quelles bas avez-vous choisi vos acteurs ?
Je pense que les acteurs ont compris naturellement ce que je recherchais pour mes personnages principaux. Lee Kang Sheng est un acteur que j'observe depuis que je suis très jeune. J'aime beaucoup de choses chez lui, mais surtout sa façon de percevoir le temps dans un espace réel, qui lui est propre.
Où et quand avez-vous tourné ?
Nous avons tourné l'automne dernier à New York, principalement à Flushing, où j'ai grandi, et aussi dans le quartier chinois de Manhattan.
Avez-vous fait des choix particuliers en matière de réalisation ?
Dans ce film, chaque scène ne comporte qu'un seul plan. Ce choix a exigé que la majeure partie du travail soit effectuée avant le tournage. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Je ne fais pas trop de répétitions. Je préfère trouver un accord avec les acteurs, leur donner de la liberté, avant d’affiner. J'ai également fait très attention à l'emplacement de la caméra, afin que le cadrage permette de composer une dynamique réaliste.
Des difficultés particulières pendant le tournage ?
J'ai eu une équipe vraiment merveilleuse qui s'est efforcée de rendre nos journées agréables chaque jour. Je pense qu'il est inévitable qu'il y ait des difficultés. Cela dit, je dirais qu'il faut engager les personnes qui reflètent ce que vous voulez voir. Nous avons également tenu compte de l'impact de notre production sur les entreprises locales et la communauté. Nous avons tout fait pour nous assurer que nos décors ne perturberaient pas la vie des habitants.
Quand le film a-t-il été achevé ?
En avril.
Qu'attendez-vous de cette sélection pour la Semaine de la critique ? Est-ce un bon cadre pour un film ?
Je suis très honorée d'être présentée à la Semaine de la Critique. Je pense que leur sélection est toujours très forte. C'est merveilleux de pouvoir partager mon film ici et avec mon équipe.
Intime, tendre, fraternité.
D'où vous est venue l'idée de votre film ?
D'un désir de revenir là où j'ai grandi, de la façon dont j'ai compris la vie de mes parents à New York et aussi de mon propre deuil. Les deux personnages sont inspirés de personnes que je connais et d'une partie de moi-même.
À quel moment avez-vous rencontré vos producteurs, en particulier Sally Sujin Oh ?
J'ai d'abord rencontré Tony Yang alors que nous étions camarades de classe à l'école de cinéma où nous avons commencé à développer ce film. C'est un ami proche et nous avons construit une relation sur plusieurs projets ensemble, y compris notre thèse. Field Trip s'est joint à moi alors que je révisais le scénario. Eli Raskin s'est glissé dans mes contacts après que nos courts métrages aient été présentés ensemble dans un festival. Nous avons apprécié notre travail respectivement. Nous avons commencé à parler de ce que nous allions faire ensuite et, à ce moment-là, nous avons complété notre équipe de production avec Tony. Eli, ainsi que Sally Sujin Oh, sa partenaire de production, nous ont rejoints et nous avons travaillé ensemble pendant un an pour peaufiner le scénario jusqu'à ce que nous le tournions.
Vous avez développé le scénario vous-même. Quelles en ont été les principales étapes ?
Le scénario initial était différent de qui a été tourné. L’écriture est un processus très émotionnel pour moi. Outre l'élaboration du scénario, il y a une grande part de découverte de soi. Je dirais donc que les étapes sont les suivantes : les premières pensées qui viennent des tripes, une longue phase de découverte qui se produit lors de la réécriture, puis une nouvelle réécriture pour les acteurs.
Sur quelles bas avez-vous choisi vos acteurs ?
Je pense que les acteurs ont compris naturellement ce que je recherchais pour mes personnages principaux. Lee Kang Sheng est un acteur que j'observe depuis que je suis très jeune. J'aime beaucoup de choses chez lui, mais surtout sa façon de percevoir le temps dans un espace réel, qui lui est propre.
Où et quand avez-vous tourné ?
Nous avons tourné l'automne dernier à New York, principalement à Flushing, où j'ai grandi, et aussi dans le quartier chinois de Manhattan.
Avez-vous fait des choix particuliers en matière de réalisation ?
Dans ce film, chaque scène ne comporte qu'un seul plan. Ce choix a exigé que la majeure partie du travail soit effectuée avant le tournage. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Je ne fais pas trop de répétitions. Je préfère trouver un accord avec les acteurs, leur donner de la liberté, avant d’affiner. J'ai également fait très attention à l'emplacement de la caméra, afin que le cadrage permette de composer une dynamique réaliste.
Des difficultés particulières pendant le tournage ?
J'ai eu une équipe vraiment merveilleuse qui s'est efforcée de rendre nos journées agréables chaque jour. Je pense qu'il est inévitable qu'il y ait des difficultés. Cela dit, je dirais qu'il faut engager les personnes qui reflètent ce que vous voulez voir. Nous avons également tenu compte de l'impact de notre production sur les entreprises locales et la communauté. Nous avons tout fait pour nous assurer que nos décors ne perturberaient pas la vie des habitants.
Quand le film a-t-il été achevé ?
En avril.
Qu'attendez-vous de cette sélection pour la Semaine de la critique ? Est-ce un bon cadre pour un film ?
Je suis très honorée d'être présentée à la Semaine de la Critique. Je pense que leur sélection est toujours très forte. C'est merveilleux de pouvoir partager mon film ici et avec mon équipe.
Patrice Carré
© crédit photo : DR
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