Annecy 2024 – Le CNC scrute l'usage et l'impact de l'IA dans l'animation
Date de publication : 11/06/2024 - 19:31
Dans le cadre de l'Observatoire de l'IA, le CNC a mené une enquête auprès des studios d'animation, de postproduction et de VFX permettant de dresser un premier état des lieux du secteur.
22 studios d'animation, 21 studios de postproduction et 17 studios VFX de tailles différentes ont répondu à l'enquête du CNC. Des résultats à prendre donc avec précaution pour l'animation et la postproduction où le nombre de sociétés actives est beaucoup plus conséquent.
Premier constat général par rapport à d'autres pans et métiers de la filière : l'IA semble avoir déjà bien pénétré le secteur de l'animation.
76% des studios interrogés indiquent avoir déjà testé des outils d'IA dans le cadre de leur activité professionnelle, dont 66% des outils IA générative. Ce taux est même bien plus élevé chez les studios de VFX (94,1%). "Ces taux sont bien plus élevés que le premier sondage que nous avions réalisé auprès des auteurs, réalisateurs et producteurs. A peine, la moitié des répondants avait déjà utilisé des outils d'IA. Cette différence est assez logique. Il y a aujourd'hui beaucoup plus de cas d'usage dans l'animation et la postproduction", souligne Cécile Lacoue, directrice des études des statistiques et de la prospective du CNC. Les principaux cas d'usage mentionnés par les studios sont le test de nouvelles idées, l'upscaling et la déclinaison d'images en plusieurs versions.
Le degré de satisfaction des outils d'IA existants reste perfectible. Si le taux de satisfaction est élevé (71%), le taux de studios "très satisfaits" est encore limité (10,5%). Le principal bénéfice de l'IA est l'automatisation des tâches (90% pour les studios d'animations). Pour les studios de VFX (73,3%), ces outils permettent de stimuler leur créativité.
La première raison d'insatisfaction est liée à la qualité insuffisante des résultats (58,8%) et les biais des outils (32,1%).
Concernant leur perception de l'impact qu'aura l'IA sur leurs métiers, quasiment tous les studios estiment que ces otuils auront des répercussions moyennes ou fortes sur leur façon d'exercer leur métier. Là encore, les résultats diffèrent par rapport aux réalisateurs et scénaristes qui considèrent que l'impact sera faible sur leurs métiers.
71% des studios d'animation pensent que l'IA impliquera un changement des tâches et des compétences nécessaires. 53% estiment que cette disruption aura un impact sur la formation des talents. "Le principal bénéfice de l'IA est l'automatisation des tâches généralement confiées à des exécutants, des profils plus juniors. Cela pose des questions sur la façon dont on apprend son métier si on ne fait plus ces tâches", souligne Cécile Lacoue.
24% des studios d'animation ont déjà mis en place des formations alors que ce taux ne dépassait pas les 5% pour les réalisateurs et scénaristes.
Premier constat général par rapport à d'autres pans et métiers de la filière : l'IA semble avoir déjà bien pénétré le secteur de l'animation.
76% des studios interrogés indiquent avoir déjà testé des outils d'IA dans le cadre de leur activité professionnelle, dont 66% des outils IA générative. Ce taux est même bien plus élevé chez les studios de VFX (94,1%). "Ces taux sont bien plus élevés que le premier sondage que nous avions réalisé auprès des auteurs, réalisateurs et producteurs. A peine, la moitié des répondants avait déjà utilisé des outils d'IA. Cette différence est assez logique. Il y a aujourd'hui beaucoup plus de cas d'usage dans l'animation et la postproduction", souligne Cécile Lacoue, directrice des études des statistiques et de la prospective du CNC. Les principaux cas d'usage mentionnés par les studios sont le test de nouvelles idées, l'upscaling et la déclinaison d'images en plusieurs versions.
Le degré de satisfaction des outils d'IA existants reste perfectible. Si le taux de satisfaction est élevé (71%), le taux de studios "très satisfaits" est encore limité (10,5%). Le principal bénéfice de l'IA est l'automatisation des tâches (90% pour les studios d'animations). Pour les studios de VFX (73,3%), ces outils permettent de stimuler leur créativité.
La première raison d'insatisfaction est liée à la qualité insuffisante des résultats (58,8%) et les biais des outils (32,1%).
Concernant leur perception de l'impact qu'aura l'IA sur leurs métiers, quasiment tous les studios estiment que ces otuils auront des répercussions moyennes ou fortes sur leur façon d'exercer leur métier. Là encore, les résultats diffèrent par rapport aux réalisateurs et scénaristes qui considèrent que l'impact sera faible sur leurs métiers.
71% des studios d'animation pensent que l'IA impliquera un changement des tâches et des compétences nécessaires. 53% estiment que cette disruption aura un impact sur la formation des talents. "Le principal bénéfice de l'IA est l'automatisation des tâches généralement confiées à des exécutants, des profils plus juniors. Cela pose des questions sur la façon dont on apprend son métier si on ne fait plus ces tâches", souligne Cécile Lacoue.
24% des studios d'animation ont déjà mis en place des formations alors que ce taux ne dépassait pas les 5% pour les réalisateurs et scénaristes.
Florian Krieg
© crédit photo : CNC
L’accès à cet article est réservé aux abonnés.
Vous avez déjà un compte
Accès 24 heures
Pour lire cet article et accéder à tous les contenus du site durant 24 heures
cliquez ici
