Annecy 2024 - WIP "Planètes" : un tournage incroyable pour une aventure à hauteur de pissenlit
Date de publication : 15/06/2024 - 08:29
La réalisatrice Momoko Seto présentait ce vendredi matin son premier long métrage, produit par Miyu Productions, Planètes. Le voyage de quatre graines de pissenlit pour trouver une terre nouvelle et moins hostile. Le tout dans un mélange inédit d’animation 3D et de prise de vue réelle, avec de vraies plantes et de vrais animaux dedans.
Imaginez : Dendelion, Baraban, Léonto et Taraxa, quatre akènes de pissenlit s’échappe à bord du vaisseau-mère (le pissenlit) afin de trouver une nouvelle planète habitable. Ils tombent alors dans un monde froid qui se réchauffe au fur et à mesure, peuplé de créatures immenses et, plus ou moins, terrifiantes et cherchent un endroit pour s’enraciner à nouveau. C’est l’histoire de Planètes, le premier long métrage de la cinéaste Momoko Seto, autrice d’une série de courts métrages intitulée Planet, et, par ailleurs, réalisatrice de films pour le CNRS.
Pour mettre en scène son monde imaginaire, la réalisatrice a décidé d’utiliser des décors on ne peut plus réels. Mêlant le macro, avec des images tournées en Islande, au micro, à base de plantes, d’insectes, de champignons et autres mousses filmés au plus près, elle compose un univers original, incroyable, mêlant naturellement animation 3D (surtout pour les akènes qui sont les vrais héros du film avec chacun une personnalité propre) et prise de vue réelle.
Ce projet étonnant, qui rappelle, en quelques sortes la stop motion, a nécessité la mise en place de tout un équipement particulier où se rencontrent drones, timelapses, bras de l’industrie automobile réaffecté au tournage de film et caméras miniatures, pour ne citer que quelques équipements. Il a fallu également loué un château en Bourgogne pour installer dans l’orangerie toutes les plantes à faire grandir et à filmer en fonction des saisons. A cela s’ajoute tout un bestiaire où l’on croise limaces, grenouilles, têtards, sauterelles et autres mantes religieuses et papillons. Un travail titanesque dont le directeur des productions de Miyu, Tanguy Olivier, et le directeur de la post-production, Franck Malmin, ont expliqué les détails aux côtés de Momoko Seto.
Et pour éviter le film purement technique ou expérimental, la réalisatrice s’est entourée du scénariste Alain Layrac pour l’aider à composer son histoire - sorte de road movie de la survivance - et de Nicolas Becker, récemment oscarisé pour son travail de sound design dans Sound of Metal, à la composition musicale.
Prévu pour 2025, Planètes, qui réunit 400 téras de matériel filmé, aura nécessité un peu plus de quatre ans de fabrication. Il est produit par Miyu Productions, en coproduction avec uMedia et Ecce Films, sera distribué par Gebeka Films et vendu à l’international par Indie Sales.
Pour mettre en scène son monde imaginaire, la réalisatrice a décidé d’utiliser des décors on ne peut plus réels. Mêlant le macro, avec des images tournées en Islande, au micro, à base de plantes, d’insectes, de champignons et autres mousses filmés au plus près, elle compose un univers original, incroyable, mêlant naturellement animation 3D (surtout pour les akènes qui sont les vrais héros du film avec chacun une personnalité propre) et prise de vue réelle.
Ce projet étonnant, qui rappelle, en quelques sortes la stop motion, a nécessité la mise en place de tout un équipement particulier où se rencontrent drones, timelapses, bras de l’industrie automobile réaffecté au tournage de film et caméras miniatures, pour ne citer que quelques équipements. Il a fallu également loué un château en Bourgogne pour installer dans l’orangerie toutes les plantes à faire grandir et à filmer en fonction des saisons. A cela s’ajoute tout un bestiaire où l’on croise limaces, grenouilles, têtards, sauterelles et autres mantes religieuses et papillons. Un travail titanesque dont le directeur des productions de Miyu, Tanguy Olivier, et le directeur de la post-production, Franck Malmin, ont expliqué les détails aux côtés de Momoko Seto.
Et pour éviter le film purement technique ou expérimental, la réalisatrice s’est entourée du scénariste Alain Layrac pour l’aider à composer son histoire - sorte de road movie de la survivance - et de Nicolas Becker, récemment oscarisé pour son travail de sound design dans Sound of Metal, à la composition musicale.
Prévu pour 2025, Planètes, qui réunit 400 téras de matériel filmé, aura nécessité un peu plus de quatre ans de fabrication. Il est produit par Miyu Productions, en coproduction avec uMedia et Ecce Films, sera distribué par Gebeka Films et vendu à l’international par Indie Sales.
Perrine Quennesson
© crédit photo : Miyu
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