Venise 2024 - La coproduction au centre de l'attraction de Wallonie-Bruxelles et du Luxembourg
Date de publication : 29/08/2024 - 09:23
La Fédération Wallonie-Bruxelles et le Luxembourg sont mis en lumière lors de cette édition 2024 du Venice Production Bridge. A cette occasion, Wallonie Bruxelles Images et Film Fund Luxembourg co-organisent une table ronde sur la coproduction le 30 août de 10h à 11h30.
A l'occasion du Venise Production Bridge, Wallonie Bruxelles Images et Film Fund Luxembourg proposent un échange autour d'une de leurs expertises : la coproduction internationale. Quatre producteurs prendront part à ces discussions le 30 août à partir de 10 heures à l'hôtel Excelsior : Alice Lemaire (Michigan Films), Gilles Chanial (Les Films Fauves), Joseph Rouschop (Tarantula Belgique) et Donato Rotunno (Tarantula Luxembourg).
Parmi les sujets abordés : Quels types de projets internationaux prospèrent grâce aux coproductions avec le Luxembourg et la Wallonie ? Comment le paysage et les mécanismes de financement ont-ils évolué au fil des ans ?
La Belgique et le Luxembourg apparaissent aujourd'hui comme des locomotives incontournables de la coproduction internationales. Les deux pays sont portés par une fine articulation entre différents dispositifs. "La Belgique a développé des systèmes d’aides très favorables à la coproduction internationale : le CCA (aide culturelle avec une ligne budgétaire spécifiquement dédiée aux films étrangers d’environ 1 à 1,2 millions par an), les fonds régionaux (fonds économiques tels que Screen Brussels et Wallimage qui fondent leur soutien sur le niveau de dépenses en région) et le Tax shelter qui permet de bénéficier d’un financement conséquent en échange de dépenses dans l’Espace économique européen. Ces trois niveaux d’aides sont cumulables et compatibles", rappelle Jeanne Brunfaut, directrice du CCA. Tout en ajoutant : "Etant un petit pays, la Belgique a développé un historique de coproduction très conséquent : les producteurs belges connaissent les arcanes de la coproduction et sont capables d’optimiser les systèmes d’aides nationaux et internationaux au profit des films étrangers qu’ils coproduisent." En 2023, le CCA avait décompté 35 coproductions officielles dont 26 avec la France. Ces coproductions en continu ont consolidé "l'expertise des artistes et techniciens belges tout comme celle de nos studios et de nos prestataires de post production. Ils sont à présents reconnus internationalement et attirent donc les projets étrangers", observe Jeanne Brunfaut.
De son côté le Film Fund du Luxembourg est devenu un partenaire très courtisé, notamment par les producteurs de films d'animation européens, le secteur représentant près de 40% des soutiens. Par ailleurs le pays est devenu l’un des plus actifs en termes de soutien à la réalité virtuelle, aussi bien pour les œuvres luxembourgeoises que les productions minoritaires.
"Le Luxembourg, tout comme la Belgique, met un accent particulier sur la coproduction internationale depuis longtemps. En effet, toutes nos œuvres audiovisuelles sont réalisées dans le cadre de coproductions internationales, qu'elles soient minoritaires ou majoritaires. Grâce à cette approche, les Luxembourgeois ont développé un savoir-faire spécifique à tous les niveaux de la production cinématographique et sont devenus des experts en matière de coproduction", témoigne Guy Daleiden, directeur du fonds. "Le caractère multilingue et multiculturel du Luxembourg constitue un atout majeur qui facilite l'accueil de tournages internationaux. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si des centaines de films de renom ont été tournés ici", ajoute-t-il. "De plus, le soutien du Fonds pour des œuvres dans toutes les langues renforce cette dynamique en offrant un cadre propice à la diversité culturelle et linguistique dans le secteur audiovisuel."
De son côté le Film Fund du Luxembourg est devenu un partenaire très courtisé, notamment par les producteurs de films d'animation européens, le secteur représentant près de 40% des soutiens. Par ailleurs le pays est devenu l’un des plus actifs en termes de soutien à la réalité virtuelle, aussi bien pour les œuvres luxembourgeoises que les productions minoritaires.
"Le Luxembourg, tout comme la Belgique, met un accent particulier sur la coproduction internationale depuis longtemps. En effet, toutes nos œuvres audiovisuelles sont réalisées dans le cadre de coproductions internationales, qu'elles soient minoritaires ou majoritaires. Grâce à cette approche, les Luxembourgeois ont développé un savoir-faire spécifique à tous les niveaux de la production cinématographique et sont devenus des experts en matière de coproduction", témoigne Guy Daleiden, directeur du fonds. "Le caractère multilingue et multiculturel du Luxembourg constitue un atout majeur qui facilite l'accueil de tournages internationaux. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si des centaines de films de renom ont été tournés ici", ajoute-t-il. "De plus, le soutien du Fonds pour des œuvres dans toutes les langues renforce cette dynamique en offrant un cadre propice à la diversité culturelle et linguistique dans le secteur audiovisuel."
Florian Krieg
© crédit photo : FFL WBI
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