Gaumont : Des revenus en progression au 1er semestre 2024
Date de publication : 13/09/2024 - 07:25
Profitant notamment de l’avancement de la production de deux longs métrages pour des plateformes de VàDA, Gaumont affiche une croissance de son chiffre d’affaires malgré un cycle bas dans la production audiovisuelle.
Gaumont réalise un chiffre d'affaires de 94,3 M€ au premier semestre 2024, soit une croissance annuelle de 2% par rapport à 2023 (91 M€). Le résultat des activités de production et distribution avant frais de structure s’établit à 24,4 M€ sur les six premiers mois de l’année 2024, soit un recul annuel de 15%. Le résultat net est à l’équilibre pour la firme à la marguerite qui avait généré un bénéfice net de 4,6 M€ l’an dernier.
La production cinématographique en forme
La croissance des revenus de Gaumont est due à la performance du pôle production et distribution française qui enregistre un chiffre d'affaires de 60,9 M€ au premier semestre 2024 contre 38,2 M€ il y a un an.
L’activité liée à la vidéo à la demande et l’édition vidéo a été particulièrement performante sur le semestre avec 21,3 M€ de revenus contre 8,2 M€ en 2023. L’activité bénéficie de l’avancement de deux productions de longs métrages pour des plateformes de VàDA dont le tournage s’est déroulé au premier semestre.
Un volume plus important de films de catalogue vendus permet par ailleurs à l’activité ventes de droits de diffusion aux chaînes françaises de réaliser un beau semestre (20,1 M€ contre 12,3 M€ il y a un an). L’export de films est également en forme avec 11,6 M€ de revenus contre 6,7 M€ en 2023.
En revanche, la distribution des films dans les salles françaises a rencontré des difficultés au premier semestre 2024, avec 5 M€ de revenus contre 8,4 M€, il y a un an. Les six films sortis en salles au cours des six premiers mois de l’année ont généré 1,6 million d’entrées, alors qu’à la même période en 2023, les quatre longs métrages sortis avaient attiré 2,9 millions de téléspectateurs. Depuis le 30 juin dernier, Gaumont a (re)sorti trois films : Presque légal de Max Mauroux, Intouchables d'Eric Toledano et Olivier Nakache et La nuit se traîne de Michel Blanchart. Deux autres films sont prévus dans les salles d’ici à la fin de l’année : C’est le monde à l’envers de Nicolas Vannier et A toute allure de Lucas Bernard. Gaumont livrera par ailleurs deux longs métrages à des plateformes : Bastion 36, d'Olivier Marchal avec Victor Belmondo, Tewfik Jallab et Yvan Attal (Netflix) et Carjackers, de Kamel Guemra avec Franck Gastambide et Zoé Marchal (Prime Video).
Les investissements dans les œuvres cinématographiques atteignent 26,6 M€ au premier semestre contre 16,7 M€ l’an dernier.
Un recul du volume de productions audiovisuelles
Concernant le pôle production et distribution de programmes audiovisuels, le chiffre d’affaires semestriel passe de 48 M€ en 2023 à 29,7 M€ en 2024. "Cette diminution reflète un recul du volume des productions qui trouve son origine dans le cycle de développement des œuvres", explique Gaumont.
Les revenus semestriels sont quasi-exclusivement composés des revenus reconnus à l’avancement de productions en cours dont la série américaine El futuro desierto et la série allemande Anywhere.
Au cours de semestre, Gaumont a livré deux programmes dont Becoming Karl Lagerfeld pour Disney+. Les revenus liés à ces deux programmes avaient été essentiellement reconnus en 2023. Lors du second semestre, quatre séries déjà tournées ou en cours de production seront livrées : L’art du crime saison 8, Anywhere, The Wives et El futuro desierto. "Le résultat de la plupart de ces œuvres aura été reconnu à l’avancement au cours des périodes précédentes", précise Gaumont. Les investissements dans les œuvres audiovisuelles s’établissent à 11 M€ au premier semestre 2024 contre 24,1 M€ au premier semestre 2023.
La croissance des revenus de Gaumont est due à la performance du pôle production et distribution française qui enregistre un chiffre d'affaires de 60,9 M€ au premier semestre 2024 contre 38,2 M€ il y a un an.
L’activité liée à la vidéo à la demande et l’édition vidéo a été particulièrement performante sur le semestre avec 21,3 M€ de revenus contre 8,2 M€ en 2023. L’activité bénéficie de l’avancement de deux productions de longs métrages pour des plateformes de VàDA dont le tournage s’est déroulé au premier semestre.
Un volume plus important de films de catalogue vendus permet par ailleurs à l’activité ventes de droits de diffusion aux chaînes françaises de réaliser un beau semestre (20,1 M€ contre 12,3 M€ il y a un an). L’export de films est également en forme avec 11,6 M€ de revenus contre 6,7 M€ en 2023.
En revanche, la distribution des films dans les salles françaises a rencontré des difficultés au premier semestre 2024, avec 5 M€ de revenus contre 8,4 M€, il y a un an. Les six films sortis en salles au cours des six premiers mois de l’année ont généré 1,6 million d’entrées, alors qu’à la même période en 2023, les quatre longs métrages sortis avaient attiré 2,9 millions de téléspectateurs. Depuis le 30 juin dernier, Gaumont a (re)sorti trois films : Presque légal de Max Mauroux, Intouchables d'Eric Toledano et Olivier Nakache et La nuit se traîne de Michel Blanchart. Deux autres films sont prévus dans les salles d’ici à la fin de l’année : C’est le monde à l’envers de Nicolas Vannier et A toute allure de Lucas Bernard. Gaumont livrera par ailleurs deux longs métrages à des plateformes : Bastion 36, d'Olivier Marchal avec Victor Belmondo, Tewfik Jallab et Yvan Attal (Netflix) et Carjackers, de Kamel Guemra avec Franck Gastambide et Zoé Marchal (Prime Video).
Les investissements dans les œuvres cinématographiques atteignent 26,6 M€ au premier semestre contre 16,7 M€ l’an dernier.
Un recul du volume de productions audiovisuelles
Concernant le pôle production et distribution de programmes audiovisuels, le chiffre d’affaires semestriel passe de 48 M€ en 2023 à 29,7 M€ en 2024. "Cette diminution reflète un recul du volume des productions qui trouve son origine dans le cycle de développement des œuvres", explique Gaumont.
Les revenus semestriels sont quasi-exclusivement composés des revenus reconnus à l’avancement de productions en cours dont la série américaine El futuro desierto et la série allemande Anywhere.
Au cours de semestre, Gaumont a livré deux programmes dont Becoming Karl Lagerfeld pour Disney+. Les revenus liés à ces deux programmes avaient été essentiellement reconnus en 2023. Lors du second semestre, quatre séries déjà tournées ou en cours de production seront livrées : L’art du crime saison 8, Anywhere, The Wives et El futuro desierto. "Le résultat de la plupart de ces œuvres aura été reconnu à l’avancement au cours des périodes précédentes", précise Gaumont. Les investissements dans les œuvres audiovisuelles s’établissent à 11 M€ au premier semestre 2024 contre 24,1 M€ au premier semestre 2023.
Florian Krieg
© crédit photo : Laurent Le Crabe / NETFLIX
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