Annecy 2022 - Le showcase de Netflix enflamme Bonlieu
Date de publication : 16/06/2022 - 08:17
Premier du genre à Annecy, le Netflix Animation Showcase a fait salle comble le 15 juin. Un public acquis d’avance était venu en nombre assister à un spectacle parfaitement minuté, avec son lot d’images inédites et exclusives, en présence de plusieurs réalisateurs.
Si Netflix n’a pas choisi de faire de prise de parole officielle à Annecy, ni de participer à un Share with ou un Studio Focus lors du Mifa, son Netflix Animation Showcase a envoyé un message très clair à la profession : "Nous avons besoin de contenus et nous nous donnons les moyens de soutenir la création. Nous ne lâchons pas la rampe, bien au contraire, ce n’est pas le moment". Pour la première fois en effet, la plateforme avait choisi de présenter pendant 90 minutes, dans la grande salle de Bonlieu, les images exclusives et inédites de 11 de ses productions à venir, longs métrages et séries d’animation couvrant un large spectre, allant du préscolaire à la cible ados-adultes en passant par la famille, sans oublier l’animé japonais qui se développe de plus en plus.
Un choix assez malin, qui a donné un bon aperçu de ses ambitions croissantes en matière d’animation, celle-ci étant arrivée relativement récemment sur la plateforme. Si le spectacle n’avait rien à envier à ceux du même genre de Disney, DreamWorks, Universal ou encore Sony Pictures Animation, il a permis à Netflix de donner à voir, avec une ampleur inédite et sur grand écran, un large panorama de ses investissements en cours. Car la présentation comportait des univers très différents, certaines oeuvres étant portées par de grandes signatures, comme David Fincher, Guillermo del Toro ou Nora Twomey, d’autres par de nouveaux entrants
Le showcase a commencé par un aperçu exclusif de The Sea Beast, film d’aventure épique sur fond de monstres marins réalisée par Chris Williams. Disponible sur Netflix le 8 juillet il a fait l’objet d’une projection exceptionnelle en soirée à Bonlieu.
Le réalisateur Henry Selick, ardent défenseur de la stop motion, réalisateur notamment de L'Étrange Noël de Monsieur Jack et Coraline et James et la Pêche géante a présenté un court extrait de son prochain film au graphisme très particulier Wendell and Wilde. Lui a succédé sur scène Nora Twomey, dont le prochain projet, My Father's Dragon, porté par Netflix a fait l’objet d’un WIP à Annecy.
Ont été ensuite présentés The Magician's Elephant, premier long métrage de Wendy Rogers puis Nimona de Nick Bruno et Troy Quane, basé sur le roman graphique de ND Stevenson, centré sur une jeune fille impétueuse qui le don de changer d'apparence et notamment de se transformer en dragon.
Clin d’œil appuyé aux 222 millions d’abonnés de Netflix à travers le monde ayant regardé des animé japonais au cours de l'année écoulée, la plateforme a donné, via une vidéo, la parole à Hiroyasu Ishida, à propos de son prochain film Les murs vagabonds. L’histoire de deux amis d'enfance, qui décident un jour d’aller explorer le complexe immobilier ou ils ont grandi et qui est promis à la démolition. A la suite d’un mystérieux phénomène, ils s’aperçoivent que le complexe est parti à la dérive dans une mer mystérieuse.
A suivi ensuite une présentation de la série préscolaire Spirit Rangers, créée par Karissa Valencia et produite par Chris Nee, de My Dad The Bounty Hunter d’Everett Downing et Patrick Harpin. Puis David Fincher a introduit ensuite la nouvelle anthologie de Love, Death + Robots.
Puis est venu le moment de la série Entergalactic qui raconte l'histoire de deux jeunes artistes devant faire face aux vertiges de l'amour dans la ville de New York. Une série d'animation pour adultes inspirée de l'album éponyme de Kid Cudi venu sur scène pour présenter le projet en compagnie des deux réalisateurs, Fletcher Moules et Maurice Williams. Elle sera visible le 30 septembre sur Netflix.
Le showcase s’est terminé par l’arrivée sur scène de Guillermo Del Toro, particulièrement populaire à Annecy, comme l’a prouvé l’accueil que lui a réservé Bonlieu. Ce dernier travaille en ce moment sur son adaptation très attendue, et annoncée de longue date, de Pinocchio qu’il coréalise avec Mark Gustafson en stop motion, et dont quelques images inédites, d’une grande beauté ont été dévoilées. Pas moins de 60 décors ont été construits pour cette adaptation très sombre du conte de Carlo Collodi, dont l’action se déroule en Italie durant la montée du fascisme dans les années 20.
Des studios français interviennent comme prestataires sur deux projets. L'animation en images de synthèse de My Dad The Bounty Hunter a été confiée à Dwarf Animation Studio, tandis que Superprod assure la fabrication 3D de Spirit Rangers, des assets à l'image finale.
La plateforme fait ainsi travailler une dizaine de studios français. Le dernier en date à avoir rejoint l’aventure est TAT productions, qui fabriquera la série animée Asterix confiée à Alain Chabat.
Un choix assez malin, qui a donné un bon aperçu de ses ambitions croissantes en matière d’animation, celle-ci étant arrivée relativement récemment sur la plateforme. Si le spectacle n’avait rien à envier à ceux du même genre de Disney, DreamWorks, Universal ou encore Sony Pictures Animation, il a permis à Netflix de donner à voir, avec une ampleur inédite et sur grand écran, un large panorama de ses investissements en cours. Car la présentation comportait des univers très différents, certaines oeuvres étant portées par de grandes signatures, comme David Fincher, Guillermo del Toro ou Nora Twomey, d’autres par de nouveaux entrants
Le showcase a commencé par un aperçu exclusif de The Sea Beast, film d’aventure épique sur fond de monstres marins réalisée par Chris Williams. Disponible sur Netflix le 8 juillet il a fait l’objet d’une projection exceptionnelle en soirée à Bonlieu.
Le réalisateur Henry Selick, ardent défenseur de la stop motion, réalisateur notamment de L'Étrange Noël de Monsieur Jack et Coraline et James et la Pêche géante a présenté un court extrait de son prochain film au graphisme très particulier Wendell and Wilde. Lui a succédé sur scène Nora Twomey, dont le prochain projet, My Father's Dragon, porté par Netflix a fait l’objet d’un WIP à Annecy.
Ont été ensuite présentés The Magician's Elephant, premier long métrage de Wendy Rogers puis Nimona de Nick Bruno et Troy Quane, basé sur le roman graphique de ND Stevenson, centré sur une jeune fille impétueuse qui le don de changer d'apparence et notamment de se transformer en dragon.
Clin d’œil appuyé aux 222 millions d’abonnés de Netflix à travers le monde ayant regardé des animé japonais au cours de l'année écoulée, la plateforme a donné, via une vidéo, la parole à Hiroyasu Ishida, à propos de son prochain film Les murs vagabonds. L’histoire de deux amis d'enfance, qui décident un jour d’aller explorer le complexe immobilier ou ils ont grandi et qui est promis à la démolition. A la suite d’un mystérieux phénomène, ils s’aperçoivent que le complexe est parti à la dérive dans une mer mystérieuse.
A suivi ensuite une présentation de la série préscolaire Spirit Rangers, créée par Karissa Valencia et produite par Chris Nee, de My Dad The Bounty Hunter d’Everett Downing et Patrick Harpin. Puis David Fincher a introduit ensuite la nouvelle anthologie de Love, Death + Robots.
Puis est venu le moment de la série Entergalactic qui raconte l'histoire de deux jeunes artistes devant faire face aux vertiges de l'amour dans la ville de New York. Une série d'animation pour adultes inspirée de l'album éponyme de Kid Cudi venu sur scène pour présenter le projet en compagnie des deux réalisateurs, Fletcher Moules et Maurice Williams. Elle sera visible le 30 septembre sur Netflix.
Le showcase s’est terminé par l’arrivée sur scène de Guillermo Del Toro, particulièrement populaire à Annecy, comme l’a prouvé l’accueil que lui a réservé Bonlieu. Ce dernier travaille en ce moment sur son adaptation très attendue, et annoncée de longue date, de Pinocchio qu’il coréalise avec Mark Gustafson en stop motion, et dont quelques images inédites, d’une grande beauté ont été dévoilées. Pas moins de 60 décors ont été construits pour cette adaptation très sombre du conte de Carlo Collodi, dont l’action se déroule en Italie durant la montée du fascisme dans les années 20.
Des studios français interviennent comme prestataires sur deux projets. L'animation en images de synthèse de My Dad The Bounty Hunter a été confiée à Dwarf Animation Studio, tandis que Superprod assure la fabrication 3D de Spirit Rangers, des assets à l'image finale.
La plateforme fait ainsi travailler une dizaine de studios français. Le dernier en date à avoir rejoint l’aventure est TAT productions, qui fabriquera la série animée Asterix confiée à Alain Chabat.
Patrice Carré
© crédit photo : Netflix
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