Lumière MIFC 2022 - Estelle Bringer (Filmo) : "Nos films de patrimoine sont autant visionnés que les films plus récents"
Date de publication : 19/10/2022 - 08:30
Selon le CNC, Filmo est la plateforme généraliste avec la proportion la plus importante de films de patrimoine dans leur catalogue. Sa directrice Estelle Bringer décrypte l'approche du streamer.
Quelle est l'ambition stratégique de Filmo vis-à-vis du cinéma de patrimoine ?
Le film de patrimoine fait partie intégrante de notre ADN de plateforme spécialisée dans le cinéma avec une approche à la fois généraliste et experte. En termes de volume, le patrimoine occupe une place importante au sein de notre offre d’abonnement (environ 60%). Tous les mois, nous ajoutons entre 30 et 50 films de catalogue. Ce qui est en fait l'offre la plus riche en termes de volume et de renouvellement sur le cinéma de patrimoine en France.
Si la richesse et le volume sont des éléments importants, l'exposition du catalogue est également un enjeu déterminant. Nous avons opté pour une approche exhaustive avec la volonté de représenter tous les cinémas de patrimoine. Nous proposons des grands classiques, avec comme actuellement de nombreuses œuvres incontournables d’avant-guerre, mais également des œuvres moins exposées au grand public à l'image de certains films français des années 1970.
Le film de patrimoine fait partie intégrante de notre ADN de plateforme spécialisée dans le cinéma avec une approche à la fois généraliste et experte. En termes de volume, le patrimoine occupe une place importante au sein de notre offre d’abonnement (environ 60%). Tous les mois, nous ajoutons entre 30 et 50 films de catalogue. Ce qui est en fait l'offre la plus riche en termes de volume et de renouvellement sur le cinéma de patrimoine en France.
Si la richesse et le volume sont des éléments importants, l'exposition du catalogue est également un enjeu déterminant. Nous avons opté pour une approche exhaustive avec la volonté de représenter tous les cinémas de patrimoine. Nous proposons des grands classiques, avec comme actuellement de nombreuses œuvres incontournables d’avant-guerre, mais également des œuvres moins exposées au grand public à l'image de certains films français des années 1970.
Filmo est très attachée à valoriser tous les genres, que ce soit le cinéma d'horreur, les films de référence, les films oubliés… Quasiment tous les films de patrimoine disponibles sur Filmo sont proposés en version restaurée.
Quid de votre politique éditoriale ?
Au-delà de l'exhaustivité de notre catalogue, nous accompagnons nos abonnés dans la découverte ou la redécouverte de ce cinéma de patrimoine grâce à un travail de programmation autour de cycles thématiques et de rétrospectives… Là encore, notre offre est très variée : nous proposons des cycles sur les films de cape et d’épée ou les films noirs, aussi bien que des rétrospectives sur des réalisateurs iconiques comme Federico Fellini ou moins mis en lumière comme Carl Theodor Dreyer.
Notre particularité est d'accompagner ces programmations par un appareil éditorial mis en œuvre en collaboration avec des historiens et des spécialistes du cinéma. Chaque mois, nous produisons une émission d'analyse et de contextualisation de ces programmations.
Nous nous associons également avec des organisations pour valoriser le patrimoine. À titre d'exemple, nous participons à l'hommage rendu par L'ARP au réalisateur Jean-Jacques Beneix ce 18 octobre en projetant des contenus additionnels conçus pour la plateforme.
Constatez-vous un engouement des abonnés pour cette offre de patrimoine ?
Aujourd'hui, nos films de patrimoine sont autant visionnés que les films plus récents. Il y a une vraie appétence pour ces œuvres à partir du moment où elles sont mises en avant. Nous remarquons un intérêt particulier pour les films des années 1970-1980. Aujourd'hui, l'offre de patrimoine représente 58 à 60% de la consommation, ce qui correspond à la part des œuvres patrimoniales disponibles sur le catalogue Filmo.
Quelle est votre analyse sur le marché du cinéma de patrimoine en ligne en France ?
Nous ressentons une véritable effervescence qui se confirme à travers les chiffres. Les données du CNC, présentées à Lumière, avaient mis en exergue cette influence grandissante puisque les plateformes de VàDA sont aujourd'hui le deuxième moyen de visionnage pour le patrimoine derrière la télévision gratuite.
Certains films n'étaient pas exposés auparavant et bénéficient aujourd'hui d'une véritable vitrine. Pour le patrimoine, c'est une véritable opportunité à saisir.
Au-delà de l'exhaustivité de notre catalogue, nous accompagnons nos abonnés dans la découverte ou la redécouverte de ce cinéma de patrimoine grâce à un travail de programmation autour de cycles thématiques et de rétrospectives… Là encore, notre offre est très variée : nous proposons des cycles sur les films de cape et d’épée ou les films noirs, aussi bien que des rétrospectives sur des réalisateurs iconiques comme Federico Fellini ou moins mis en lumière comme Carl Theodor Dreyer.
Notre particularité est d'accompagner ces programmations par un appareil éditorial mis en œuvre en collaboration avec des historiens et des spécialistes du cinéma. Chaque mois, nous produisons une émission d'analyse et de contextualisation de ces programmations.
Nous nous associons également avec des organisations pour valoriser le patrimoine. À titre d'exemple, nous participons à l'hommage rendu par L'ARP au réalisateur Jean-Jacques Beneix ce 18 octobre en projetant des contenus additionnels conçus pour la plateforme.
Constatez-vous un engouement des abonnés pour cette offre de patrimoine ?
Aujourd'hui, nos films de patrimoine sont autant visionnés que les films plus récents. Il y a une vraie appétence pour ces œuvres à partir du moment où elles sont mises en avant. Nous remarquons un intérêt particulier pour les films des années 1970-1980. Aujourd'hui, l'offre de patrimoine représente 58 à 60% de la consommation, ce qui correspond à la part des œuvres patrimoniales disponibles sur le catalogue Filmo.
Quelle est votre analyse sur le marché du cinéma de patrimoine en ligne en France ?
Nous ressentons une véritable effervescence qui se confirme à travers les chiffres. Les données du CNC, présentées à Lumière, avaient mis en exergue cette influence grandissante puisque les plateformes de VàDA sont aujourd'hui le deuxième moyen de visionnage pour le patrimoine derrière la télévision gratuite.
Certains films n'étaient pas exposés auparavant et bénéficient aujourd'hui d'une véritable vitrine. Pour le patrimoine, c'est une véritable opportunité à saisir.
Florian Krieg
© crédit photo : Filmo
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