Annecy 2022 - Arte France, compagne de longue date du secteur
Date de publication : 17/06/2022 - 08:11
Très active sur le court métrage d’animation, la chaîne s’engage annuellement sur un seul projet de long métrage, tirant sa force de son engagement aux côtés d’œuvres singulières.
Si Arte n’est certes pas le plus gros contributeur financier du secteur, loin de là, son engagement en faveur de projets porteurs d’imaginaires parfois radicaux s’avère précieux, comme en témoigne la présence cette année en compétition du long métrage de Pierre Foldès, Saules aveugles, femme endormie, accompagné par la chaîne.
Trois autres longs métrages d’animation en production figurent au line-up de la chaîne franco-allemande : Silex and the city, réalisé par Jérémie Hoarau, dans lequel on retrouve la famille Dotcom, toujours bloquée au Paléolithique, pour une critique désopilante de notre société vue par le prisme de l’âge de pierre, dans une histoire originale. Une Coproduction : Haut et Court Tv et Arte France Cinéma ; Planètes de Momoko Seto récit d’anticipation sans dialogue ni voix off, mêlant prises de vues réelles et animations 3D, mettant en scène la disparition de la planète Terre. Une Coproduction Ecce films, Miyu Productions et Arte france Cinéma ; Le Noël des animaux qui se présente comme le premier film jeunesse imaginé par un collectif international, composé de Camille Alméras, Caroline Attia, Ceylan Beyoglu, Oley Shashchukina, Haruna Kishi et Natalia Hernysheva. Une production Les Valseurs et Arte France Cinéma.
Mais la chaîne est évidemment très présente dans le court métrage, mis en avant dans son émission Court-Circuit, diffusée tous les samedis après-midi et sur arte.tv. Celle-ci propose des sélections de films courts (fiction et animation), tout en décryptant les coulisses de la création au travers de diverses rubriques. Signe de la popularité de la chaîne dans le secteur, le Share with Arte du 15 juin, animé par Hélène Vayssières et Camille Baron, a fait le plein de nouveaux entrants, venus découvrir la politique animation de la chaîne.
Trois autres longs métrages d’animation en production figurent au line-up de la chaîne franco-allemande : Silex and the city, réalisé par Jérémie Hoarau, dans lequel on retrouve la famille Dotcom, toujours bloquée au Paléolithique, pour une critique désopilante de notre société vue par le prisme de l’âge de pierre, dans une histoire originale. Une Coproduction : Haut et Court Tv et Arte France Cinéma ; Planètes de Momoko Seto récit d’anticipation sans dialogue ni voix off, mêlant prises de vues réelles et animations 3D, mettant en scène la disparition de la planète Terre. Une Coproduction Ecce films, Miyu Productions et Arte france Cinéma ; Le Noël des animaux qui se présente comme le premier film jeunesse imaginé par un collectif international, composé de Camille Alméras, Caroline Attia, Ceylan Beyoglu, Oley Shashchukina, Haruna Kishi et Natalia Hernysheva. Une production Les Valseurs et Arte France Cinéma.
Mais la chaîne est évidemment très présente dans le court métrage, mis en avant dans son émission Court-Circuit, diffusée tous les samedis après-midi et sur arte.tv. Celle-ci propose des sélections de films courts (fiction et animation), tout en décryptant les coulisses de la création au travers de diverses rubriques. Signe de la popularité de la chaîne dans le secteur, le Share with Arte du 15 juin, animé par Hélène Vayssières et Camille Baron, a fait le plein de nouveaux entrants, venus découvrir la politique animation de la chaîne.
Arte aligne ainsi un nombre conséquent de courts métrages en compétition officielle à Annecy : Les liaisons foireuses de Chloé Alliez et Violette Delvoye, La vie sexuelle de Mamie, d’Urška Djukić et Émilie Pigeard, Letter to a pig de Tal Kantor, Pachyderme de Stéphanie Clément, Scale de Joseph Pierce, Terra Incognita d’Adrian Dexter et Pernille Kjaer, Steakhouse de Špela Čadež et Yugo de Carlos Gomez Salamanca.
Elle est également présente à Annecy avec un film TV en compétition Cherchez la femme : Ida Pfeiffer, série de Julie Gavras, Mathieu Decarli et Olivier Marquezy, deux films de commande Short cuts "Prince des Ténèbres" de Caroline Cherrier et Short cuts "Le Cercle Rouge" de Iulia Voitova.
Engagée de longue date dans la réalité virtuelle, faisant partie des pionniers en ce sens, la chaîne a également accompagné deux œuvres, présentées dans la salle de création de Bonlieu. Marco and Polo go Round, réalisé par Benjamin Steiger-Levine, une histoire d’amour surréaliste, à découvrir en réalité virtuelle et au format 16/9ème et On the Morning You Wake (to the End of the World) de Mike Brett, Steve Jamison, Pierre Zandrowicz et Arnaud Colinart, documentaire retraçant le chaos qui s’est emparé de l’ile d’Hawaï, lorsque ses habitants ont cru subir une attaque nucléaire imminente en janvier 2018.
Et la chaîne accompagne aussi des séries numériques-fiction comme Bye Bye Boomer de Judith Duportail, actuellement en développement. "Lou et Sona, deux femmes que tout oppose, se retrouvent confinées pendant deux semaines dans un hôtel impersonnel de l’aéroport Charles de Gaulle alors qu’elles devaient se rendre à Katmandou. Chacune espérait trouver l’apaisement lors de son voyage ; elles vont découvrir que les réponses aux questions qu’elles se posent se trouvent dans le secret qui les unit" ; ou encore Samuel d’Emilie Tronche. "Un journal intime des années 2000, tout en fausse naïveté, en animation 2D minimaliste, en musique et en émotions fortes".
Elle est également présente à Annecy avec un film TV en compétition Cherchez la femme : Ida Pfeiffer, série de Julie Gavras, Mathieu Decarli et Olivier Marquezy, deux films de commande Short cuts "Prince des Ténèbres" de Caroline Cherrier et Short cuts "Le Cercle Rouge" de Iulia Voitova.
Engagée de longue date dans la réalité virtuelle, faisant partie des pionniers en ce sens, la chaîne a également accompagné deux œuvres, présentées dans la salle de création de Bonlieu. Marco and Polo go Round, réalisé par Benjamin Steiger-Levine, une histoire d’amour surréaliste, à découvrir en réalité virtuelle et au format 16/9ème et On the Morning You Wake (to the End of the World) de Mike Brett, Steve Jamison, Pierre Zandrowicz et Arnaud Colinart, documentaire retraçant le chaos qui s’est emparé de l’ile d’Hawaï, lorsque ses habitants ont cru subir une attaque nucléaire imminente en janvier 2018.
Et la chaîne accompagne aussi des séries numériques-fiction comme Bye Bye Boomer de Judith Duportail, actuellement en développement. "Lou et Sona, deux femmes que tout oppose, se retrouvent confinées pendant deux semaines dans un hôtel impersonnel de l’aéroport Charles de Gaulle alors qu’elles devaient se rendre à Katmandou. Chacune espérait trouver l’apaisement lors de son voyage ; elles vont découvrir que les réponses aux questions qu’elles se posent se trouvent dans le secret qui les unit" ; ou encore Samuel d’Emilie Tronche. "Un journal intime des années 2000, tout en fausse naïveté, en animation 2D minimaliste, en musique et en émotions fortes".
Et deux nouvelles séries courtes animées ont également été lancées. Les saisons 3 et 4 d’Athleticus, de Nicolas Deveaux et Grégory Baranes, produite par Cube Creative et Arte France. "La série d’animation où les animaux sauvages plus vrais que nature se réapproprient nos comportements, investit cette fois parcs, esplanades ou quartiers d’affaires. Après deux saisons consacrées aux sports olympiques et aux sports d’hiver, place aux sports urbains pour les animaux d’Athleticus".
La deuxième est Mères anonymes, réalisé par Hélène Friren d’après les romans graphiques de Gwendoline Raisson et Magali Le Huche parus aux éditions Dargaud. Une série d’animation 2D tradi-numérique au Format 30x3’ coproduite entre Folimage, White Star et Arte France. "Des mères débordées, souvent au bord de la crise de nerfs, se retrouvent pour tenter de se libérer des codes de la maternité. Etienne, un nouveau père, les rejoint".
Selon la note d’intention du projet, il s’agit "de montrer comment les représentations stéréotypées de la maternité excluent symboliquement les hommes de la sphère de la parentalité. Et comment, par conséquent, ce surinvestissement des femmes dans l’éducation et les soins aux enfants, les condamnent à rester socialement dépendantes des hommes". Pour autant ses autrices entendent "aborder ces thèmes, en privilégiant privilégier la fantaisie, l’énergie et le second degré. Ce choix de l’humour et de la dérision n’impliquant pas pour autant de gommer les aspects dramatiques et tragiques de ce qui est évoqué. Rions de tout ça, mais à condition d’être pris au sérieux". La diffusion sur Arte est prévue à partir de septembre 2023.
Selon la note d’intention du projet, il s’agit "de montrer comment les représentations stéréotypées de la maternité excluent symboliquement les hommes de la sphère de la parentalité. Et comment, par conséquent, ce surinvestissement des femmes dans l’éducation et les soins aux enfants, les condamnent à rester socialement dépendantes des hommes". Pour autant ses autrices entendent "aborder ces thèmes, en privilégiant privilégier la fantaisie, l’énergie et le second degré. Ce choix de l’humour et de la dérision n’impliquant pas pour autant de gommer les aspects dramatiques et tragiques de ce qui est évoqué. Rions de tout ça, mais à condition d’être pris au sérieux". La diffusion sur Arte est prévue à partir de septembre 2023.
Patrice Carré
© crédit photo : MIYU PRODUCTIONS, CINÉMA DEFACTO
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